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| - L'obésité, tout comme le diabète de type 2 (DT2) et ses traitements, peuvent modifier le métabolisme osseux, la densité minérale osseuse, et le risque fracturaire, notamment chez la femme. L'objectif de cette étude est de déterminer l'impact propre du DT2 sur le risque fracturaire chez la femme obèse, ainsi que les facteurs associés au DT2 susceptibles de modifier ce risque. Après un recueil prospectif de données (cliniques, biologiques, absorptiométriques) chez 116 patientes obèses (58 diabétiques et 58 non diabétiques), hospitalisées dans le service de Diabétologie/Nutrition du CHU Lapeyronie, Montpellier entre décembre 2012 et février 2014, une évaluation rétrospective des facteurs de risque ostéoporotiques a été réalisée via un questionnaire téléphonique. Sur notre échantillon de patientes obèses, appariées sur l'âge et l'IMC, il n'y a significativement pas d'impact du DT2 sur le risque fracturaire et ce même dans un sous-groupe de femmes âgées de plus de 40 ans, donc plus à risque de fracture ostéoporotique. D'autre part, le traitement antidiabétique n'impacte pas non plus sur ce risque. En revanche, l'équilibre glycémique via l'hémoglobine glyquée (HbA1c initiale 7,9% +/- 1,8 dans le groupe DT2 VS 5,8 +/- 0,3 dans le groupe témoin) apparait comme un facteur prédictif de risque fracturaire chez les patientes diabétiques : OR 1,615 (IC95% 1,119-2,331), p=0,0104. Chez la femme obèse, le DT2 ainsi que son traitement n'impactent pas sur le risque fracturaire ostéoporotique. En revanche, un mauvais équilibre glycémique (HbA1C élevée) est pourvoyeur d'un sur-risque de fractures
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