| note
| - Reçu habitant de Lausanne en fév. 1569 avec son frère François Le Preux (mais continue à publier à Genève jusqu'en 1572 au moins) ; imprime à Lausanne à partir de 1570 ; quitte la ville et se fait recevoir habitant de Morges en déc. 1579 (sans son frère) ; bourgeois de Genève en juin 1585 (avec son frère). Dit âgé d'env. 77 ans lors de son décès (fév. 1609)
- Genève : 1566-1572?
- Genève : 1585-1609
- Lausanne : 1569-1579
- Morges : 1580-1585
- À Genève, a travaillé parfois en association avec Jean III Petit de Paris et souvent fait imprimer par l'imprimeur François Perrin, dont il rachètera le matériel en 1572
- Paris : 1561-1563? ; Rue Saint-Jacques - À l'enseigne du Loup
- Maître-imprimeur et libraire à Paris de 1561 à 1563, à Genève de 1563 à 1569, à Lausanne de 1569 à 1579, à Morges de 1580 à 1585 et de nouveau à Genève de 1585 à 1609. - Naît à Paris en 1532 dans une famille de libraires liée aux Estienne et aux Du Puy et reçoit une formation d’humaniste et de libraire. Fils du libraire parisien Poncet Le Preux dont il reprend l'adresse à ses débuts, et les fonctions de libraire juré de l'université (1562). Arrêté à Paris en 1563 pour ses convictions réformées, il doit s’exiler à Genève, où il commence par travailler chez Nicolas Barbier, dont il en épouse une belle-fille, Jeanne Le Molnier. A la mort de Barbier en 1564, il aide sa veuve, Perrine Rossignol, à gérer l’officine, publiant dès 1566 des ouvrages sous son propre nom avec le soutient financier du libraire parisien Jean Petit, qui l'aide également à acquérir en 1567 l'atelier de la veuve Barbier. Il s’installe avec son frère François Le Preux à Lausanne en 1569, où ils sont reçus habitants. Il y imprime à partir de 1570, tout en gardant pignon sur rue à Genève. A Lausanne et à Morges, les frères Le Preux sont qualifiés d'imprimeurs de « Très-Puissants Seigneurs de Berne ». En 1572, Jean Le Preux rachète aux héritiers de François Perrin, à qui il a souvent confié des imprimessions, une partie de son matériel typographique. En 1579, il déménage à Morges où il est reçu habitant en décembre, avant de rentrer en juin 1585 à Genève dont il reçoit aussitôt la bourgeoisie. Il y exercera son métier jusqu’à sa mort, en 1609. Sa production imprimée dépasse les deux cents unités rien que pour le XVIe siècle. Elle comprend des ouvrages religieux et des publications humanistes. Il utilise parfois à Genève la marque de l'atelier typographique des Bade et, à Lausanne et Morges, plusieurs marques à l'ours bernois
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