Attributes | Values |
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type
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Thesis advisor
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Author
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alternative label
| - \"When we lived in the bush\", the generational dimension of spatial change, the example of the Algonkins of Canada
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dc:subject
| - Thèses et écrits académiques
- Algonquin (Indiens) -- Moeurs et coutumes
- Indiens d'Amérique -- Canada (est)
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preferred label
| - \"Quand nous vivions dans le bois\", le changement spatial et sa dimension générationnelle, l'exemple des Algonquins du Canada
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Language
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Subject
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dc:title
| - \"Quand nous vivions dans le bois\", le changement spatial et sa dimension générationnelle, l'exemple des Algonquins du Canada
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Degree granting institution
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note
| - \"When we lived in the bush\" is a saying central to the way the Algonkins of Canada talk about themselves. For these former nomadic hunter-trappers who became sedentary between 1853 and the 1960's, it recalls their old lifestyle as opposed to the way they live now. It stresses the strong ties they evoke between tradition and territory. Nowadays, though the Algonkins live in reservations and towns established on their ancestral territory, they present themselves as immigrants, uprooted from the forests where their culture originated. This dissertation looks at how différent generations (or age groups) of Algonkins talk about space and change, with each generation marking a différent phase in the sedentarisation process. By examining the discourse of the various age groups on change, it offers a new look at the perception of spatial change and social transformation. It explores adaptations to rural and urban settings as contexts for expressing a new cultural identity ; it analyzes Algonkin discourse on social categories, the generation gap, and the evolution of criteria for being a member of this native people. The final question is whether one can be an uprooted immigrant while living on one's own ancestral territory.
- \"Quand nous vivions dans le bois\" est une phrase centrale dans le discours que produisent sur eux-mêmes les Algonquins du Canada. Pour ces anciens chasseurs-piégeurs nomades devenus sédentaires entre 1853 et les années 1960, elle rappelle ce qu'ils étaient avant et ce qu'ils sont maintenant. Elle insiste sur le lien qu'ils établissent entre leur tradition et le territoire. Aujourd'hui, alors qu'ils vivent dans des réserves et dans des villes implantées sur leur territoire ancestral, les algonquins se présentent comme une population déracinée et immigrée par rapport à un espace d'origine, la forêt, lieu de la culture. A travers l'étude des référents aux lieux et les discours des différents groupes d'âge, délimités par le marqueur spatio-temporel du passage à la sédentarité, cette thèse remet en perspective la lecture anthropologique du changement spatial et de la transformation sociale. Elle aborde l'adaptation aux milieux rural et urbain comme contextes d'expression d'une identité culturelle repensée. Elle analyse le discours algonquin sur le changement, tant sur le plan des catégories sociales et du fossé perçu entre les générations que de l'évolution des critères d'appartenance à cette nation autochtone, afin de déterminer si l'on peut être déraciné et immigré en ayant continué à vivre sur son propre territoire.
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