note
| - Communication phenomena are studied from the standpoint of the continuous discontinuous opposition that communication techniques provide. It is shown that such a distinction can be found in Freud and Wittgenstein works: these works are used as a reference basis for a theory of communication. The sources for this study are searched within the philosophical works issued in the Austrian empire from the end of the nineteenth century to the beginning of twentieth one. Moreover a research into the esthetics of music and of communication processes that music embodies allows stating more precisely this opposition through the works and texts coming from the members of the Vienna school. Interest can then be conceived as producing the discontinuous which is transmitted by communication, and as a principle for the reconnection of the discontinuous previously instituted; several concepts coming from Freud and Wittgenstein can then be set in their right light: negation, organic repression, memory, mother tongue, rule, projection, formalization. The study of the rule, according to Wittgenstein, introduces a study of the automaton, whose importance is shown, in works coming from economists, psychoanalysts, or philosophers from the Vienna circle, and tracing back to Hegel. We are thus entitled to put the foundations for a philosophy of technics as a discipline for communication. From the automaton theme we are led to the theme of the inner state of mind of others. This topic controls the ethics of communication, which is studied in conjunction with music and politics: the importance of the notion of interest is shown within this context, and the principles for a communication complying with the rules of ethics are defined.
- Les phénomènes de communication sont envisagés à la lumière de l'opposition continu-discontinu que promeut la technique. On montre que cette distinction est présente dans les œuvres de Freud et de Wittgenstein qui sont utilisées comme référence à une théorie communicationnelle. Les sources de cette présence sont recherchées dans le corpus des œuvres philosophiques nées au sein de l'empire austro-hongrois de la fin du dix-neuvième siècle aux premières années du vingtième siècle. Par ailleurs une étude esthétique de la musique et des phénomènes de communication qu'elle instaure permet de préciser cette opposition, à travers les textes et les œuvres dues aux membres de l'école de vienne. L'intérêt apparait alors comme source du discontinu transmis dans le processus de communication, et comme principe de reconnexion du discontinu ainsi institue; plusieurs concepts dus à Freud comme Wittgenstein reçoivent ainsi un éclairage: la négation, le refoulement organique, la mémoire, la langue maternelle, la règle, la projection, la formalisation. L'étude de la règle selon Wittgenstein, introduit à l'étude de l'automate, dont on montre l'importance dans les œuvres issues des économistes, des psychanalystes ou des épistémologues du cercle de vienne, et dont on cherche la source dans la philosophie de Hegel, ceci permet de poser les principes d'une philosophie de la technique comme discipline de la communication. Le thème de l'automate permet de passer à celui de la nature du for intérieur d'autrui qui gouverne l'éthique communicationnelle. Celle-ci est étudiée dans son rapport à la musique et au politique : on montre l'importance du thème de l'intérêt pour cette recherche et on définit les principes d'une communication conforme aux règles de l'éthique, à travers une lecture de Freud et Wittgenstein.
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