note
| - Après L'Homme qui savait la langue des serpents, la deuxième oeuvre majeure d'Andrus Kivirähk. Lire Andrus Kivirähk, c'est à chaque fois se donner la certitude que l'on va entrer de la façon la plus naturelle dans un monde proprement extraordinaire. Les Groseilles de novembre démontrent un peu plus les talents de conteur de l'écrivain. Nous voici cette fois-ci immergés dans la vie quotidienne d'un village où tout pourrait sembler normal et où, très vite, plus rien ne l'est. Les seigneurs sont dupés par leurs serfs, des démons maraudent, des vaches magiques paissent sur les rivages, les morts reviennent, le diable tient ses comptes, une sorcière prépare ses filtres dans la forêt et, quotidiennement, les jeux de l'amour et du désir tirent les ficelles. A la fois drôle et cruel, le texte relève autant de la farce que de la chronique fantastique
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