note
| - Philosophical Meeting in the Greek Garden develops in two parts. The first one explores the idea of ὁ κῆπος presented in ancient texts from Homer to Epicurus; the second investigates its modern philosophical meaning referring to the thought of Nietzsche, Heidegger, Arendt, Deleuze, Foucault, Derrida and Desanti, which fruits in the term of “the garden of philosophy”. All philosophical problems appear in a specific situation and establish our relations to social and natural environment. Greek philosophy is usually associated to Agora, the place where the people gather together to exchange their views. In my thesis I try to put it in a different context – out of the city and its institutions, and I tend to abandon the idea of polis as a “universal pattern of being and thinking”. Yet to conceive properly Hellenistic philosophy we have focus on garden situated extra muros, where : τᾶς φύσιος δ' ὁ πλοῦτος ὅρον τινὰ βαιὸν ἐπίσχει. (The richness of nature is retained in a small enclosure.) The idea of delimitation of garden has to be rethought, considering its ontological and epistemological mobility, which refers to the notions of… (revolutionary garden, Dasein, stay, lignes of escapes, hétérotopie, khôra, not cultivated garden) – the milestones of postmodern philosophical reflection.
- «La rencontre philosophique dans le jardin grec» se développe en deux temps : le premier est celui d’une exploration de l'idée et du vocabulaire du jardin, dans les textes grecs anciens d'Homère à la mort d'Épicure et le second est celui d’une reprise du motif du jardin abstrait avec les philosophes choisis : Nietzsche, Heidegger, Arendt, Deleuze, Foucault, Derrida et Desanti afin d’élaborer un concept du jardin philosophique. Le problème de la philosophie consiste à prendre en charge l'environnement du monde dans lequel on est, avec ses voisinages, avec ses rapports qui se construisent et qui donnent sens à ce voisinage. On associe les Grecs à la naissance de l’Agora, lieu central de la ville où les citoyens se réunissent pour parler. Ce travail de la thèse encourage à un déplacement en direction du dehors. Il faut oublier les murs de nos villes et leur place bien établie et ce qui sommeille dans l’usage des villes. La ville, l’agora que nous tenons pour la forme du «cours universel des choses» objective nos pensées. Il faut de nouveau établir, ce qui nous paraît nécessaire, un mouvement vers le dehors, pour sortir de l’agora, sortir dans le jardin ὁ κῆπος. Epicure enseignait: τᾶς φύσιος δ' ὁ πλοῦτος ὅρον τινὰ βαιὸν ἐπίσχει, la richesse de la nature se retient dans un petit enclos. La notion de frontière du jardin doit être pensée entièrement, elle n'est pas une ligne de séparation, mai un horizon mobile. Le terme «jardin» conférait à une vocation conceptuelle, confirmait que les notions du vocabulaire philosophique : comme jardin révolutionnaire, Dasein, séjour, lignes de fuites, hétérotopie, khôra, jardin non cultivé, sont des étapes sur le chemin de la pensée.
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