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| - L'actualité du sport, à ses différents niveaux d'engagement et de pratique, suscite bien des interrogations. Les dirigeants des clubs, des comités et des ligues, des fédérations également, sont souvent confrontés à des situations qui les font douter de l'efficacité de leur action. Selon certains, la répartition inégale du pouvoir et la faible reconnaissance qui leur est octroyée, au sein même du Mouvement sportif organisé, sont un manquement aux principes démocratiques. La diversité grandissante des activités physiques et sportives et la complexité des dispositifs mis en place pour le sport de compétition échappent en principe à toute prétention hégémonique. Jadis omniprésent dans la modernisation du sport en France, l'Etat était devenu un Etat animateur et partenaire du mouvement sportif et des collectivités territoriales avant de donner l'impression, récemment, de recentrer encore ses prérogatives, les ramenant à quelques missions prioritaires. L'horizon semble s'être peu à peu rétréci, au fur et à mesure que le sport cédait aux lois du marché, du spectacle, avec la complicité des grands médias, des sponsors et de la consommation. Au terme de cette USE, il est apparu nécessaire d'en appeler à une refondation du modèle sportif français. Organisée conjointement par l'Union Nationale des Clubs Universitaires (UNCU) et l'Union des Journalistes de Sport en France (UJSF), avec le soutien local du Valenciennes U.C, la trentième Université Sportive d'Eté (USE) s'est tenue du 6 au 8 septembre 2012 à Valenciennes, au sein de l'Université, autour de l'interrogation suivante : Le sport dans la France d'aujourd'hui . Qui gouverne ? (4ème de couverture)
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