note
| - Nous avons, par une étude anatomique, sur 10 coudes de 5 sujets anatomiques, décrit précisément les sites potentiels de compression au coude (arcade se Struthers, ligament épitrochléo-olécranien, arcade d'Osborne, aponévrose commune des fléchisseurs). De plus, nous avons, par des épitrochléectomies successives, déterminé qu'une épitrochléectomie à 54% permettait d'obtenir une libération du nerf ulnaire en avant sans pour autant entraîner de laxité du coude en valgus... Enfin notre étude clinique rétrospective, sur 48 patients traités par épitrochléectomie, avec un recul de 81,7 mois, retrouve 77, 3% de bons et excellents résultats. La laxité du coude en valgus est retrouvée chez 35,7% des patients. Elle est nettement plus importante lorsque l'épitrochléectomie est supérieure à 55%. Par contre les résultas cliniques sont moins bons lorsqu'elle est inférieure à 50%. En fait, une épitrochléectomie comprise entre 50% et 55% représente le meilleur compromis entre récupération nerveuse et stabilité du coude. Nous avons aussi déterminé les facteurs jouant un rôle dans la récupération nerveuse et présenté toutes les complications possibles de l'épitrochléectomie. Au total, l'épitrochléectomie nous parait être l'approche la plus logique dans le traitement des syndromes de compression du nerf ulnaire au coude.
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