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| - The Charroux – Civray’s granitic formation, sedimentary covered (Seuil du Poitou, Vienne, France), belonging to the « Ligne tonalitique du Limousin », is being assessed as a potential host for an underground research laboratory of the radioactive waste storage. The first stage of modelling consists of geological (tectonics and hydrothermalism genesis and story) and geometrical (morphology and kinematics) characterisation of the fabric and the fracturation (dykes, gashes, joints, faults) from 1200m long oriented cores, followed by cluster analysis of fracture planes into orientation sets. Three discontinuities networks are identified at the hectometric scale : primary joints, little tension fractures, and shear planes, each formed by several systems. The last network (six to eight sets) is 3D-simulated through a stochastic generator of discs representing the faults. This second stage of modelling needs a precise analysis of the fracturation intensity, as well as an hypothesis concerning the fault size diameter), non measurable in boreholes, which is involved in the expression of the volumic density of discs centres. A filed investigation of fractures in quarries, included trace continuity and opening, yields an x 2000 factor to infer size from thickness. The correction for sampling bias alloxs to access to the « in situ » values of parameters, and a fictious boring procedure in the simulated volumes (cubes of edge 10m to 50m) provides a control of the realism of this model. The statistical variability is wide enough for describing the gradients of the fracturation intensity along a borehole. The network is analysed in terms of connectivity, blocometry and anisotropy, at different scales. The comparison of tow hectometric boreholes, one vertical and one 60° dipping, gives an idea of the homogeneity of this rock mass at the 300m scale.
- Le massif granitoïde sous couverture de Charroux – Civray (Seuil du Poitou, Vienne, France) appartenant à la Ligne tonalitique du Limousin, est évalué comme hôte géologique possible d’un laboratoire souterrain d’étude de faisabilité d’un stockage de déchets radioactifs. Le premier stade de modélisation consiste ici en la caractérisation géologique (genèse et histoire tectonique et hydrothermale) et géométrique (morphologie, cinématique) de la fabrique et de la fracturation (filons, fentes, diaclases failles) à partir de 1200 m de carottes de forage orientées, suivie de la classification des plans de fractures en familles directionnelles. On identifie trois réseaux de discontinuités présents à l’échelle hectométrique : joints primaires, petites fractures de traction, et cisaillements, chacun constitué de plusieurs systèmes. Le dernier réseau (six à huit familles) fait l’objet de simulations 3D à l’aide d’un générateur de disques aléatoires représentant les failles. Ce second stade de modélisation nécessite l’analyse fine de l’intensité de fracturation, ainsi qu’une hypothèse sur l’extension (diamètre) des failles, non mesurable en forage, qui intervient dans le calcul de la densité volumique de centres de disques. Une campagne de levé des fractures sur affleurements (carrières) avec mesure des longueurs de traces et des ouvertures, conduits à proposer un facteur x 2000 pour déduire l’extension de l’épaisseur. La correction des biais d’échantillonnage permet d’accéder aux valeurs des paramètres « in situ », et une procédure de sondages fictifs dans les volumes simulés (cubes d’arête 10 m à 50 m) donne un contrôle sur le réalisme du modèle. Sa variabilité statistique peut rendre compte des gradients d’intensité de fracturation le long d’un forage. Le réseau est analysé en termes de connectivité, de blocométrie et d’anisotropie, à différentes échelles. La comparaison de deux forages hectométriques, l’un vertical, l’autre plongeant de 60°, donne une idée de l’homogénéité du massif à l’échelle de 300 m.
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