note
| - Les progrès scientifiques se trouvent malgré eux à l'origine d'une révolution singulière qui instrumentalise les éléments humains, substrats de leurs expériences ou matière première indispensable à la mise en place des protocoles thérapeutiques nouveaux. En résultent l'apparition de la Nature sur la scène du Droit au détriment d'un monde juridique construit, et la remise en cause de la summa divisio des choses et des personnes héritées du droit romain. Corps humain, organes, cellules, embryon, fœtus, dépouille mortelle et autres droits de la personnalité ou créations humaines se heurtent par conséquent à des problèmes de qualification alimentant une doctrine divisée; aussi une contribution à l'étude des catégories classiques à l'aune des éléments humains devenait-elle nécessaire. S'est ainsi imposée la nature réelle de ces éléments, réité sur laquelle l'essence humaine influe en terme de régime protecteur, de sorte que la proposition de \"Choses humaines\" semble traduire l'appréhension de ces choses qui allient humanité et réité.
- Scientific progress are at the origin of a singular revolution which is making use of human elements, substratums of their experiences or essential raw material for new medical protocols. This situation leads to the appearance of Nature on the juridicial scene to the detriment of a very rigid system; and it invites to wonder about the distinction between things and persons created by the roman legal system. Human body, organs, cells, embryo and foetus, mortal remains, personality rights or human creations are coming up against a problem of qualification, so that an analysis of the categories seems to be necessary. Qualification as juridical thing is imposing itself, but dignity linked with humanity has an influence on the protection of human elements, so that \"Human things\" seems to traduce well the particularity of those elements which are both things and human.
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