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| - Quand le Mexique met en place les transformations structurales nécessaires à son insertion dans l'économie mondiale, des modifications jusque-là inconnues apparaissent dans l'organisation territoriale et l'urbanisation. Ces changements, observables à partir des années soixante-dix, se sont renforcés depuis, entraînant une inflexion dans la tendance à la concentration démographique et économique de la zone métropolitaine de la ville de Mexico : un nouveau processus de déconcentration vers des villes de taille différente voit le jour, y compris vers des zones rurales. C'est le cas de la région Centre, la plus urbanisée du pays, ou les effets engendrés par la proximité de la capitale - d'abord freinant puis favorisant le développement urbain - sont significatifs. Dans les villes entourant la capitale, les progrès apportés à l'infrastructure, à l'habitat, aux services et à l'emploi ont rendu les conditions de vie aussi avantageuses que celles de la capitale, ou trafic, pollution, ségrégation sociale et spatiale augmentent. Les échanges entre campagne et ville se complexifient. Dans les espaces inter-urbains, où le monde rural est encore très traditionnel, les relations mises en place favorisent un style de vie combinant avantages et désavantages, à la recherche de conditions de vie optimales : en termes d'espace, l'urbanisation est discontinue et très dispersée. Dans ce nouveau modèle, la répartition des tâches politiques et administratives (publiques) est différente : le gouvernement fédéral prend les décisions macro-économiques ; les organismes des états et des communes se réservent les fonctions, qui, en matière de services publics et de planification du développement urbain, sont chaque fois plus décentralisées. La participation croissante des habitants des villes, dans les décisions qui les concernent et dans la gestion des actions publiques, constitue un élément de plus de cette transformation, cette foi au niveau des consciences
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