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| - Cette thèse traite de la persistance des modèles classiques dans le théâtre français de l’entre-deux-guerres, en particulier des réécritures qui s’appuient sur les mythes grecs. La recherche est organisé en trois parties. La première partie dresse un panorama sur l’histoire des spectacles, inspirés des mythes grecs, qui se sont épanouis en France, de 1919 à 1944. Dans la deuxième partie on analyse les textes concernant un certain nombre de figures mythiques : Électre, Œdipe, Médée, Antigone, Orphée. On essaye de comprendre selon quelles ‘techniques’ de réappropriation les auteurs (Sartre, Anouilh, Giraudoux, Cocteau, Gide, De Bouhélier, Fabre, Lenormand) ont remodelé la matière classique, et de mesurer la distance qui existe entre leur parcours et le modèle tragique grec. Dans la troisième partie, enfin, on s’attache à dégager les éléments communs à ces exemples de reprise moderne du tragique.
- This thesis focuses on the persistence of classic models in French theatre in the period between the wars, especially on the re-elaborations of the Greek myth. The research has been structured in three parts. The first one traces the history of various plays inspired by the myth, that flourished in France between 1919 and 1944. The second part analyses texts concerning legendary characters, such as Electra, Oedipus, Medea, Antigone, Orpheus. It also tries to understand to what extent the authors in question (Sartre, Anouilh, Giraudoux, Cocteau, Gide, De Bouhélier, Fabre, Lenormand) re-appropriated the classical subject, and to measure the distance between their works and the original Greek models. Finally the third part brings together the findings of this work: the emergence of common traits between different attempts to recover Greek classic elements.
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