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| - The playwright Tirso de Molina, the pen-name of Fray Tellez, a member of the order of Merci, produced a body of work which faithfully reflects the society of his time. In his many plays the audience could actually see their own behaviour. Man is weak and surrounded by temptations : whether they are rich or poor, commoners or nobles, princes or bishops, all eventually yield.. Tirso was a subtle observer of Spain's rigid class system and a society influenced by the ideas and practises of the Counter Reformation. Through this sacred and profane theatre he presents the contradictions and hesitations of seventeenth century Spaniards who feared divine punishment and the sufferings of eternal damnation but still lusted after pleasure and power. However let us not be mistaken. Tirso is not a spiritual adviser to speak : he records facts and situations and offers solutions but it is up to his audience to refuse or accept them. Rather than a sermon the \"Comedia\" is above all a eulogy to the theatre. Tirso liked to write and even censorship did not stop him from continuing his work.
- Religieux de l'Ordre de la Merci, Fray Gabriel T'ellez, de son nom de plume Tirso de Molina, a écrit un nombre conséquent de pièces dans lesquelles il présente les comportements de personnages, fidèles reflets du Monde qui l'entoure, en une gigantesque scène de théâtre dans le théâtre. Le genre humain est par nature faible, facilement tenté par des voix, des actes négatifs, sans distinction de classe sociale : pauvres, riches, gens du peuple, nobles, princes, évêques... tous succombent ou pourront succomber un jour, à moins qu'ils ne se repentent à temps. Fin observateur d'une société hiérarchisée et influencée par les idées et pratiques de la Contre Réforme, il présente par le biais d'un théâtre sacré et profane toutes les contradictions, tous les doutes d'Espagnols d'un XVIIe siècle craignant le châtiment divin et les souffrances physiques et morales post-mortem, sans pour autant oublier les plaisirs de la chair et le désir de pouvoir. Mais ne nous trompons pas, Tirso n'est pas un directeur de consciences à proprement parler : il constate des faits, des situations et propose des issues, des solutions que le public seul peut accepter ou refuser. La \"comedia\" avant d'être un discours moralisateur est un éloge de l'art théâtral : Tirso aime écrire et même la censure ne l'empêchera pas de continuer son oeuvre.
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