note
| - For many years, interpretations of palynological analysis suggested the opposite climatic conditions between large and small elevations of Atlantic Central Africa. The objective of this work was to document the history of mountain forests of central Africa Atlantic, from the analysis of 14 m of sediment collected near the crater lake Bambili, Cameroon (05 ° 56'11 ''N, 10 ° 14'31''E, 2273m alt.). This series though dated, has provided unique data covering the last 20 thousand years. Microflora well diversified, shows several changes. Forest cover is extremely low during the glacial period, the vegetation is dominated by herbaceous plants and characterized by the presence of taxa of savannas and steppes: Aerva-type, Boscia-type Capparidaceae undiff., Commiphora, Crudia-type, Lannea-type... that demonstrate the importance of aeolian long distance. As far as global warming at post-glacial, forest recolonization’s observed. It starts at 18,400 cal BP with the appearance of Anthospermum. From 11 500 cal BP, Schefflera opens a new phase of forest expansion, which led to the establishment of the optimum forest dated between 10,000 and 8400 cal BP, interrupted around 8200 cal BP. Subsequently, an instability develops gradually forest leading to the brutal destruction of the forest at 3300 cal BP. This degradation associated with human action, has depleted environment despite the short forest stages that take place between 2500 and 1300 cal BP and beyond than 960 cal BP.
- Pendant longtemps, les interprétations des analyses palynologiques suggéraient des conditions climatiques opposées entre les grandes et petites altitudes d’Afrique centrale atlantique. L’objectif de ce travail, a été de documenter l’histoire des forêts de montagne d’Afrique centrale atlantique, à partir des analyses de 14 m de sédiments, prélevés près du lac de cratère de Bambili, Cameroun (05°56'11’’N ; 10°14'31’’E ; 2273m alt.). Cette série bien datée, a fourni des données uniques couvrant les 20 derniers mille ans. La microflore bien diversifiée, montre plusieurs changements. La couverture forestière est extrêmement réduite durant la période glaciaire, la végétation étant dominée par les plantes herbacées et caractérisée par la présence de taxons de savanes et steppes :Aerva-type, Boscia-type, Capparidaceae undiff., Commiphora, Crudia-type, Lannea-type.. qui témoignent de l’importance des apports éoliens de longue distance. Au fur et à mesure du réchauffement post-glaciaire, s’observe la recolonisation forestière. Elle débute à 18 400 cal BP avec l’apparition d’Anthospermum. A partir de 11 500 cal BP, Schefflera ouvre une nouvelle phase d’expansion forestière qui aboutit à la mise en place de l’optimum forestier daté entre 10 000 et 8 400 cal BP, pour s’interrompre autour de 8 200 cal BP. Par la suite, une instabilité forestière s’installe progressivement pour aboutir à la destruction brutale du massif forestier à 3300 cal BP. Cette dégradation associée à l’action de l’homme, a appauvri le milieu malgré les courtes phases forestières qui ont lieu entre 2 500 et 1 300 cal BP et au-delà de 960 cal BP.
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