Attributes | Values |
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type
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Thesis advisor
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Author
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dc:subject
| - État pontifical
- Institutions
- Histoire maritime
- Thèses et écrits académiques
- Droit maritime
- Navigation -- Histoire
- Histoire économique et sociale
- Transports maritimes -- 18e siècle
- Droit maritime (droit romain) -- 18e siècle
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preferred label
| - Entre normes et pratiques.Les étrangers des trafics maritimes romains (1742-1797)
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Language
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Subject
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dc:title
| - Entre normes et pratiques.Les étrangers des trafics maritimes romains (1742-1797)
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Degree granting institution
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Opponent
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note
| - If the creation of the Consolato del mare court of Civitavecchia in 1742 was the late expression of an ancient and global movement for the restoration of a State-controlled justice, it also epitomizes the pontifical contradiction in the application of mercantilism. This institution was however facing the free ports ambiguity: at the same time opened to international trade and supposed to screen foreign activity. Above all, the mercantilist political context pushed the economic actors to a daily reinterpretation of local rules. Indeed, institutional agents were usually connected with the protagonists of trade. Therefore, economic actors and institutions were able to enforce justice with a high degree of flexibility. As such, in a context of creation and assertion of a State identity, the initial insertion of foreign captains by the means of normative apparatus regulating papal maritime trade gave concrete expression to the slow accumulation of informal skills and the development of a network of strategically positioned go-betweens. Such skills revealed to be a professional and economic stepping stone, combining diversified activities and institutional interpretation strategies. Using their condition of stranieri, with the ability to act as sudditi pontifici, these captains and seamen became economically profitable and crucial merchant actors.
- Si l'institution d'un Consulat de la mer à Civitavecchia en 1742 s'inscrivait avec retard dans un mouvement de réappropriation de l'exercice de la justice, l'événement symbolisait à la fois les prétentions romaines en matière de mercantilisme et les contradictions de son application pratique. Cette création institutionnelle devait en effet composer avec une ambigüité propre aux ports francs : être à la fois une porte d'entrée au commerce international et le filtre des échanges étrangers. Dans un contexte où le commerce ‘actif' devenait la ligne politique du pouvoir, le quotidien des acteurs économiques s'apparentait plutôt à une réinterprétation sociale des règles locales. Les agents institutionnels étaient en effet très souvent liés aux protagonistes du commerce. Acteurs économiques et institutions étaient alors à même d'incarner les normes avec un haut niveau de flexibilité. À ce titre, dans un contexte de création et d'affirmation d'une identité ‘étatique', l'insertion initiale des capitaines étrangers par l'intermédiaire de l'appareil normatif réglant les trafics maritimes romaines concrétisait la patiente accumulation de savoirs informels et la construction d'un réseau d'intermédiaires stratégiquement positionnés. Des savoirs qui furent un tremplin professionnel et économique mêlant pluriactivité et stratégies d'interprétation institutionnelle. Jouant en effet sur leur condition de stranieri ayant la capacité d'agir comme sudditi pontifici, ces capitaines et marins devinrent par la suite des opérateurs marchands économiquement profitables et incontournables.
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