note
| - The noise probably constitutes the background of our perceptions, it may be the substratum of all knowledgeable phenomenons, as an irreductible fluctuation incorporated into the signal's evolution, or in our own sensorium's dynamic. Since Galileo, classical physics have denied time, and science has produced a vision of a static ruled by fixed laws. Quantic physics and the theory of relativity remain reversible sciences in which the distinction between past, present and future is, as Einstein says, only illusion. Hence phenomenons considered most harmonious are from now on affected by a coefficient of instability and in the same time, the noise, erratic and disordered, may be affected by a certain coefficient of regularity. Negative retroaction proper to classical art tends to stablize the disorder of elements, to reject disturbances and preserve initial patterns by enclosing into determined configurations the play of the interaction's work between materials and instruments. Positive retroaction, on the contrary, amplifies deviations and favours accidents, it is a strategy which subverts the concepts of unity, of composition and hierarchised integration, but which accepts the unity composed out of its own determination.
- Le bruit constitue peut-être le fond de nos perceptions, il est peut-être le substrat de tous les phénomènes que nous pouvons connaître, comme une fluctuation irréductible incorporée à l'évolution des signaux ou dans la dynamique de nos propres capteurs sensoriels. Depuis Galilée, la physique classique a nié le temps, et la science a constitué l'image d'un monde figé et régi par des lois stables. La physique quantique et la théorie de la relativité demeurent elles aussi des sciences de la réversibilité au sein desquelles la distinction entre passé, présent et futur n'est, comme le dit Einstein, qu'illusion. Or, les phénomènes jugés les plus harmonieux se trouvent désormais affectés d'un coefficient d'instabilité, et parallèlement, le bruit, erratique et désordonné, pourrait se voir affecté d'un certain coéfficient de régularité. La rétroaction négative, propre à l'art classique, tend à stabiliser le désordre des éléments, à refouler les perturbations et à conserver les formes initiales en refermant en configurations déterminées le jeu des interactions entre matériaux et instruments. La rétroaction positive, au contraire, amplifie les déviations et favorise les accidents, c'est une stratégie qui subvertit les concepts d'unité, de composition et d'intégration hiérarchisée, mais qui accepte l'unité composée en dehors de sa propre détermination.
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