note
| - In Lebanon, accurate status of the forest cover swims in deep vagueness. Landscape metrics and remote sensing were used to investigate spatial forest changes. On a chosen representative study area, the existed forest spatial data were first compiled in GIS environment where it was found to require amendment for their accuracy. Reuse of the source data was needed to improve forest map of 1965, which was the base source of data in this research. Remote sensing provided successive spatial information of landcover as well as forests. New thoughts were developed such as: urban encroachment rate of approaching forest areas, abiotic factors with relation to forest fragmentation, forest area loss relation to landscape indices, forests orientations, regeneration of forests, hemerobiotic state of forest patches (linear features and intrusions against forest patches), topographic complexity analysis of a forest patch, integration of topographic feature in Mean Nearest Neighbor Index and solving the problem of spatially representing juniper forests of Lebanon. Landscape indices were found to be misleading if computed on landscape constituted of coastal and inner part of Lebanon altogether. Forests area increased at the coast but fragmentation increased where forest patches become small and isolated. Oak forests of the coast largely differ in their cover density than the inner land ones. Regeneration of oaks, at the coast, requires several years where it affects image classification as it appears as complete oak forest area within a short time period.
- Les forêts du Liban ont fait l'objet de nombreux travaux depuis le milieu du XIXéme siècle. En particulier, des cartes forestières ont régulièrement été réalisées depuis 1965. Nous proposons de reprendre l'ensemble de ces données, de les compléter par des images satellites récentes (MSS 1972, TM 1989, Spot5 2003) puis de développer des outils susceptibles de caractériser l'évolution des forêts du Liban durant ces 50 dernières années. Une analyse critique de l'ensemble des sources qui prend en compte leur mode de constitution a permis de constituer un référentiel géographique et sémantique commun pour comparer les cartes et les images satellites. Une modélisation des paysages reposant sur plusieurs indices fondés sur la caractérisation de \" patches \" est utilisée pour évaluer l'emprise du développement urbain, les processus de dégradation/régénération, l'impact des facteurs abiotiques (topographie, pédologie, ...), les pratiques agricoles, le rôle des routes ... sur la fragmentation des îlots forestiers. Les forêts du Liban apparaissent clivées en deux grandes entités : la zone côtière et la zone intérieure. En zone côtière, les peuplements de chênes sont denses et présentent une bonne régénération durant la période étudiée tandis qu'en zone intérieure, ils témoignent d'une importante dégradation due à la création de carrières ou à un déboisement laissant la place à des cultures et à des espaces herbacés. Les forêts de Genévriers semblent fortement dégradées sur l'ensemble du territoire bien que leur type de formation arborée lâche permette mal de quantifier leur évolution.
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