note
| - The women figures of the New Testament are not exactly used as models by John Chrysostom. The study of the allusions, dispatched in his hole work, to figures like the Samaritan woman (john, 4, 1 - 42), the Canaanite woman (Matthew, 15, 21 - 28 marc, 7, 24 - 30), the woman who touched Jesus’ garment (Matthew, 9, 20 ), the sinner woman of lc, 7, 36 - 50, and the ten virgins of mt, 25, 1 - 13, shows that in spite of his using of terms like \"disciple\", \"evangelist\" about this women, the author never proposes them as specific models for women. New Testament feminine figures are general models of faith, of persevering prier, or generosity; otherwise, the preacher, speaking most of the time to men, does not teach how to imitate them, but what behavior to have with them. No sign of special devotion to the Virgin Mary does appear by John Chrysostom. Only Prisca, Aquilas' wife, is compared to the women of Antioch or Constantinople, but first as an opposite to their smartness.
- Les figures féminines du Nouveau Testament n'acquièrent pas chez Jean Chrysostome le statut de modèle féminin. L'étude des allusions, réparties dans toutes son œuvre, aux personnages tels que la samaritaine (jn, 4,1 -42), la cananéenne (mt, 15,21 - 28 mc, 7,24-30), l'hémorroïsse (mt, 9, 20 parall.), la femme de la scène de l'onction, Marie-Madeleine, ou encore les dix vierges de la parabole (mt, 25-1 - 13) montre qu'en dépit d'un discours parfois audacieux dans les commentaires exégétiques, où il qualifie ces femmes de \"disciples\", \"d'appelées\" et \"d'évangélisatrices\", l'auteur ne propose pas dans son discours parénétique d'application spécifiquement féminine. Les femmes du Nouveau Testament sont des modèles généraux de foi, de persévérance dans la prière, de générosité ; ou encore, le prédicateur, qui s'adresse le plus souvent à un public masculin, apprend, non pas comment les imiter, mais comment se comporter à leur égard. Aucune dévotion particulière à Marie n'apparait chez Chrysostome, que l'auteur présente en butte au soupçon de son entourage, ou susceptible de vaine gloire. Seule Priscille, épouse d'Aquilas (actes, 18, 2-3) est comparée aux auditrices de Chrysostome, mais d'abord pour être opposée à la coquetterie des femmes d’Antioche ou de Constantinople.
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