note
| - The study bears on the fortifications of the Iberian area (eastern and southern coastline regions of the peninsula) in the period from 900 b.c. (late bronze) to 200 b.c. (roman conquest). Information is mostly based on archaeological data, the scant historical sources being also taken into account. A first part studies locations, materials, building techniques (often crude), and architectural forms (curtain-walls, towers and flanking works, entrances, outworks). Structural links intimately unite fortifications and habitat. Isolated military forts as well as unfortified villages are exceptional. A second part traces the evolution of fortifications. The importance of the prehistorical legacy is underlined, especially as to techniques. Eastern influences, through Phoenician, Greek and Punic colonization or trade, are evidenced in the 7th century but have only spread at large from the 5th century onwards. Their impact is limited, borrowings being punctual (square towers, compartment-walls, megalithic masonry). Celtic influences appear negligible in this part of the peninsula. Five distinct stages in this evolution are described and regional traits, sometimes amounting to genuine styles, are identified. The symbolic and religious dimension of the enceinte is then approached as well as its role in Iberian society, in its practice of waging war or controlling territories and boundaries. This synthetic study is followed by a catalogue.
- Les fortifications de l'aire ibérique (régions littorales de l'est et du sud de la péninsule ibérique) sont étudiées dans une période comprise entre 900 (bronze final) et 200 av. J-C. (conquête romaine). Les sources d'information sont essentiellement archéologiques : le témoignage des sources littéraires est cependant pris en compte. Une première partie étudie les implantations (généralement perchées), les matériaux (terre et pierre), les techniques de construction, souvent frustes, et les formes architecturales: courtines, ouvrages de flanquement, accès, défenses avancées. De liens structurels étroits unissent la fortification a l'habitat: les fortifications isolées, strictement militaires, sont l'exception: les habitats non fortifies paraissent rarissimes. La seconde partie retrace l'évolution des fortifications. L'importance de l'héritage préhistorique, surtout dans le domaine des techniques, est soulignée. Les influences orientales, liées aux colonisations et aux trafics phéniciens, grecs et puniques, sont analysées. Attestées dès le VIIe siècle, elles se diffusent surtout à partir du Ve siècle. Leur impact est cependant limite, et les emprunts restent ponctuels (tours quadrangulaires, murailles a casemates, appareils mégalithiques). Quant aux influences celtiques, elles apparaissent négligeables dans cette partie de la péninsule. Les cinq étapes de l'évolution des fortifications indigènes sont ensuite retracées, et des groupements régionaux (parfois, de véritables styles) sont mis en évidence. Il est enfin tenu compte de la dimension symbolique et religieuse de l'enceinte et de son rôle dans la société ibérique, eu égard a la pratique de la guerre et à la surveillance du territoire et des frontières. Cette étude est complétée par un catalogue comprenant, sous forme de fiches descriptives, l'analyse de 395 sites fortifiés.
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