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Thesis advisor
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Author
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alternative label
| - La fabrique des couleurs, histoire du paysage sensible des Grecs anciens, VIIIe - début du Ve s. av. n.è.
- History of the Greeks' “paysage sensible” during the archaic period : dealing with colours
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dc:subject
| - Thèses et écrits académiques
- Civilisation -- Grèce -- Jusqu'à 146 av. J.-C.
- Couleur (art)
- Polychromie -- Grèce -- Antiquité
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preferred label
| - Histoire du paysage sensible des Grecs à l'époque archaïque, le problème des couleurs
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Language
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Subject
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dc:title
| - Histoire du paysage sensible des Grecs à l'époque archaïque, le problème des couleurs
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Degree granting institution
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note
| - The archaic Greeks were not colour-blind: it is rather the way they looked at colour which was different. Investigating this difference implies going back to ancient conceptions and seeking the coherence of the representations through all cultural habits. Words and gestures echo each other and convey similar social preoccupations: they shed light on the specific nature of the archaic spirit and aesthetics. Before anything, colour is like a drama that expresses the political tensions within the polis. It has an essential role in the construction of identities, it helps classifying and organising into a hierarchy. Colour signs remain profoundly polysemic. The way they are woven together reveal that, during the archaic period, the Greeks enjoyed colours to be mixed, in bright and contrasted tones – a mix to be paralleled with the notion of poikilia, a variegation that brings social pleasure and is the very symbol of excellence.
- Les Grecs de l'époque archaïque n'étaient pas daltoniens : ils portaient seulement un regard différent sur les couleurs. Pour explorer les voies de cette différence et retrouver la cohérence des systèmes de représentations antiques, il faut porter attention à toutes les manifestations culturelles du phénomène chromatique. Les mots et les gestes traduisent, quoique selon des modalités différentes, les mêmes préoccupations sociales et nous renseignent sur les spécificités des sensibilités archaïques. La couleur est d'abord un spectacle, qui exprime les tensions politiques en œuvre au sein de la cité, et peut faire l'objet d'enjeux de pouvoir. Elle participe à identifier, à classifier et à hiérarchiser. Les signes colorés ne se déparent toutefois jamais de leur profonde polysémie. La façon dont ils s'entrecroisent révèle que les Grecs de l'époque archaïque appréciaient le mélange de couleurs vives et contrastées, apparenté à la poikilia, une bigarrure réjouissante, symbole de l'excellence.
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