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| - Sur une aire géographique de 10 000km2 vivent 17 communautés religieuses qui se distinguent les unes des autres et par leur origine et par leur origine et par leur culture. Cette cohabitation des minorités (puisqu'aucun groupe ne dépasse les 30% du total de la population) s'inscrit dans le cadre de ce qu'une école sociojuridique libanaise appelle le système consociatif. Cependant pour qu'il soit viable, ce dernier doit nécessairement être caractérisé par la neutralité. Or, celle-ci a volé en éclats à cause d'une mauvaise interprétation du modèle. Une seule communauté, les maronites, s'est accaparée de la quasi-totalité des rênes du pouvoir. Aussi, les autres groupes, notamment les musulmans, n'ont cessé de réclamer un partage équitable des charges étatiques. D'où la peur des uns, les chrétiens, et la frustration des autres, les musulmans. C'est dans ce contexte-là que va apparaitre le phénomène osmotique d'interventions étrangères: d'une part, les communautés libanaises, pour se sauvegarder, font appel à des puissances ou à des organisations extérieures; d'autre part, ces dernières, profitant de le hiatus creuse par les divergences internes, s'immiscent, à travers des ingérences multiformes, dans les affaires intérieures libanaises afin de disposer d'un pied à terre leur permettant de s'assurer des intérêts vitaux auxquels elles aspirent sans cesse. Cette influence étrangère à complètement atomise la société politico-civile libanaise du fait de la gravitation des communautés dans différentes orbites. Ce processus, qui a jalonne l'histoire du Liban, a atteint son paroxysme au cours de la période 1982-1985
- On a small geographical area of 10 000km2 live more than 17 different religious sects that differ from each other in their origin and in their beliefs. The coexistence among minorities (theres is not one group that exceed 30% of the whole lebanese population) proceed within the framework of what has been labeled by the socio-juristic lebanese school as the consociational system. For such a system to survive, it should be characterized by neutrality. In fact,neutralism has never been the basis of the system, due to misunderstanding of the consociational system. One religious sect,the maronites, has monopolized the major government offices. The other religious sects, specially the moslems,went as far as asking for equal participation in the government. This has created fear among the christians and frustration among the moslems. In this context, appears the omos phenomenon of foreign interventions: on one hand, the lebanese religious sects request help from the foreign forces in order to acquire protection; on the other, the foreign countries and organisations take full advantage of the internal dissension and intervene in different ways in the country's internal affairs in the aim to set foot and obtain the vital interests that they are always eager to possess. The external effects have atomized the lebanese polotico-civil society, because of the rotation of the religious sects around different orbits. This state of affairs has reached its paroxysm during the period 1982-85
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