Attributes | Values |
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Thesis advisor
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Author
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dc:subject
| - Thèses et écrits académiques
- Biogéographie
- Biodiversité
- Chimpanzés -- Écologie -- Ouganda
- Parcs nationaux -- Ouganda
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preferred label
| - Interactions hommes-chimpanzés-forêt, approche spatiale et territoriale de la répartition des chimpanzés, des perceptions locales et de la gestion de la biodiversité (Sebitoli, parc national de Kibale, Ouganda)
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Language
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Subject
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dc:title
| - Interactions hommes-chimpanzés-forêt, approche spatiale et territoriale de la répartition des chimpanzés, des perceptions locales et de la gestion de la biodiversité (Sebitoli, parc national de Kibale, Ouganda)
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Degree granting institution
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note
| - Dans un contexte d'hyper-proximité entre la faune sauvage et les populations humaines, les territoires humains et non humains, ainsi que leurs interactions, sont étudiés_à l'extrémité nord du parc national de Kibale dans la zone de Sebitoli. Ce cul de sac de forêt protégée est traversé par une route goudronnée très fréquentée et entourée de villages densément peuplés et de cultures de rente. Les limites du territoire des hommes, des chimpanzés et de la forêt protégée s'y superposent historiquement, spatialement et légalement, interdisant aux hommes de fréquenter la forêt alors que les animaux sauvages en sortent pour piller les cultures vivrières en lisière. L'étude de la variation spatiale et temporelle des ressources alimentaires des chimpanzés entre des communautés du parc national de Kibale, localisées dans trois sites relativement proches, montre que la forêt anciennement exploitée de Sebitoli abrite une densité importante de cette espèce animale, classée « en danger » (annexe I, CITES). A l'échelle du site de Sebitoli (25 km2), le modèle Maxent. de distribution des espèces montre que la présence de cultures en lisière du parc et l'entretien de la route qui le traverse peuvent favoriser la présence des chimpanzés, en prodiguant des ressources alimentaires complémentaires à celles de la forêt. Dans ce contexte, les pratiques et les connaissances matérielles et spirituelles des villageois semblent se transformer et se diluer dans l'espace géographique et dans le temps. Une adéquation mitigée entre les actions institutionnelles de protection des cultures et les besoins des villageois entraîne une certaine forme de désappropriation vis-à-vis de la faune et de la flore sauvage voire d'opposition feutrée et sélective. Coexistent ainsi des rétroactions positives (conservation des espèces et des espaces) et négatives (pillage des cultures, braconnage) dans la gestion locale de la biodiversité. Ces résultats apportent des enseignements pour adapter les politiques de conservation des espèces menacées à des espaces de plus en plus anthropisés.
- In a context of hyper-proxirility between wildlife and human population, human and non-human territories and their interactions are studied at the extreme north of Kibale National Park, in Sebitoli area, cul de sac of the protected forest crossed by a highly frequented tarmac road and surrounded by densely populated villages and cash crops. Limits of humans, chimpanzees and protected areas are historically, spatially and legally interlocked, forbidding humans to enter the forest while wild animais go and crop-raid peoples' garderas at its edges. The study of spatial and temporal variation of chimpanzee feeding resources between three communities located close to each other within Kibale National Park shows that the former-exploited Sebitoli forest hosts an important density of this species, classified \"endangered\" (Appendix I, CITES). At Sebitoli site's scale (25 km2), Maxent species distribution model shows that crops located at park's edges and the maintenance work on the road crossing the area can actually favour chimpanzee distribution, adding complementary food resources to wild species of the forest. In this context, habits and spiritual or practical lçnowledge of villagers bordering the park may transform and dilute within geographic space and time. An appropriate combination of institutional actions towards crop protection and villagers' needs is necessary to avoid both hostility towards wild fauna and fora and a selective and silent opposition. Positive (species and spaces conservation) and negative (crop-raiding, poaching) retroactions coexist within local biodiversity management. These results provide useful inputs to adapt political measures of endangered-species conservation within human and non-human territories.
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