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| - Montpellier Botanical Garden, which is the oldest one in France, played an important part in the introduction of exotic plants during the XVlII th and XIXth centuries. Antoine Gouan (1733-1821), Auguste Broussonet ( 1761-1807), Augustin-Pyrarnus de Candolle ( 1778-1841), Alire Raffeneau-Delile ( 1773-1850) and Charles Martins ( 1806-1889), ran the Garden in turn during this period and ail attempted to introduce new plants. Their practice of plants transplantation went hand in hand with theoretical questionings about the concepts of acclimatization and naturalization. Each director held his own scientific views on these matters, that is why we need to detail the evolution of practices and views about acclimatization and naturalization in Montpellier Botanical Garden, from the middle of the XVllI th until the end of the XIX th century. Each of these botanists' vision and practice were under the influence of four causes: the economic interests at stake, the part played by scientific theories, each director's style and personality, as well as the principles of the institution, in this case the essential function of the botanical garden. When they introduced plants, the Garden directors' practice certainly showed a remarkable continuity during the period which stretches from 1771 to 1880, yet their theories on classification, botanical geography, heredity of acquired characters and the transformation of species were entirely different
- Le Jardin des plantes de Montpellier, le plus ancien jardin de botanique français, a joué un rôle important dans l'introduction de végétaux exotiques aux XVlII- et XIX ème siècles. Antoine Gouan (1733-1821), Auguste Broussonet (1761-1807), Augustin-Pyrarnus de Candolle (1778-1841), Alire Raffeneau Delile (1773-1850) et Charles Martins (1806-1889), directeurs successifs du Jardin pendant cette période, ont tous réalisé des essais d'introduction. Cette pratique de transferts de végétaux s'accompagne chez eux de questionnements théoriques sur les concepts d'acclimatation et de naturalisation. Chaque directeur a une vision scientifique personnelle de cette question, ce qui implique de retracer l'évolution des pratiques et des discours sur l’acclimatation et la naturalisation au Jardin des plantes de Montpellier, de la deuxième moitié du XVlIIème siècle jusqu'à la fin du XIXème siècle. La pensée et la pratique de chacun de ces botanistes sont soumises à influence de quatre causes que sont les intérêts économiques en jeu, le rôle des théories scientifiques, le style et la personnalité de chaque directeur. A quoi s'ajoute la logique de l'institution, en l'occurrence le rôle intrinsèque du jardin de botanique. Si la pratique des directeurs du Jardin en matière d'introduction végétale marque une remarquable continuité sur la période qui s'étend de 1771 à 1880, ce n'est pas le cas de leurs conceptions théoriques qui diffèrent singulièrement, que ce soit sur la classification, sur la géographie des plantes, sur l’hérédité des caractères acquis, sur la transformation des espèces
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