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| - This study is devoted to games practised in France at the end of the Middle Ages and at the beginning of the Renaissance (sport games, games of chance, intellectual games). It tries to make an inventory of those games, to specify their origins, to describe the instruments and equipments thez make use of, to restore their rules and to outline their typlogy. The second part concerns the world of players (age, social background) and brings out the play activities according to social groups. It tries to describe the time, the places resrved for those games as well as the stakes (financial or other). It ends with a study of the deviations of the games (cheating and violence). A third part considers those games in the face of mediaeval opinion, decribes the mechanisms of repression led by the governements as well as the methods used by those same governements to control the games. In a last part are analysed the different roles played by mediaeval games as well as the functions (symbolical and rituals) they have. The main conclusions bring out the play development (change from play to games), the meaning of those games and their combinations (extolling of sport games, more or less increasing tolerance as regards games of chance, pedagogical use of games). The procedures of external domestication of the games are to be remembered too (lease of the games, repression through taxation, intervention of governements in the organization of the games) as well as internal domestication (increasing complexity, codification of rules, organization). An alphabetical list of all games analysed is annexed.
- Ce travail est consacré aux jeux pratiqués en France à la fin du moyen âge et au début de la Renaissance (jeux sportifs, jeux de hasard, jeux intellectuels). Il s'attache à les inventorier, à préciser leurs origines, à décrire les instruments et les matériaux qu'ils mettent en oeuvre, à en restituer les règles et à en esquisser la typologie. La seconde partie s'intéresse au monde des joueurs (âge, appartenance sociale) et met en évidence les préférences ludiques en fonction des groupes sociaux. Elle s'attache à décrire les temps, les lieux voués aux jeux ainsi que les enjeux (pécuniaires ou autres). Elle se termine par l'étude des dérives des jeux (tricherie et violence). Une troisième partie replace ces jeux face à l'opinion médiévale, décrit les mecanismes de la répression menée par les pouvoirs ainsi que les méthodes utilisées par ces mêmes pouvoirs pour contrôler les jeux. Dans une dernière partie sont analysés les rôles divers joués par les jeux médiévaux ainsi que les fonctions (symboliques et rituelles) qu'ils remplissent. Les principales conclusions mettent en valeur la croissance ludique (passage du jeu aux jeux), le caractère signifiant de ces jeux et de leurs combinaisons (exaltation des jeux sportifs, tolérance plus ou moins accrue à l'égard des jeux de hasard, utilisation pédagogique des jeux). Il faut également retenir les procédures de domestication externe des jeux (ferme des jeux, fiscalisation de la répression, intervention des pouvoirs dans l'organisation) comme la domestication interne (complexité croissante, codification des règles, encadrement). Un répertoire de tous les jeux rencontrés est placé en annexe.
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