| Attributes | Values |
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| type
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| Thesis advisor
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| Author
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| dc:subject
| - Premiers soins
- Médecine d'urgence
- Thèses et écrits académiques
- Analgésie
- Kétamine -- Efficacité
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| preferred label
| - Kétamine et psychodyslepsie dans la douleur aiguë en médecine d'urgence de premier recours, une étude prospective observationnelle
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| Language
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| Subject
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| dc:title
| - Kétamine et psychodyslepsie dans la douleur aiguë en médecine d'urgence de premier recours, une étude prospective observationnelle
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| Degree granting institution
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| note
| - La douleur est la première plainte d’un patient traumatisé vigile. La kétamine est l'une des drogues recommandées en coanalgésie avec la titration morphinique. La crainte principale de nombreux praticiens lors de l’utilisation de la kétamine est son effet psychodysleptique et peut constituer un frein à son utilisation. Nous avons mené une étude prospective observationnelle multicentrique évaluant la prévalence de la psychodyslepsie chez des patients majeurs ayant reçus de la kétamine à visée antalgique par un médecin de premier recours (urgentiste ou médecin correspondant SAMU). La psychodyslepsie était évaluée à travers 6 items retrouvés dans la littérature, cotés entre 0 et 10 par le clinicien : cauchemars/hallucinations, euphorie, anxiété, agitation, confusion, agressivité. La survenue d’une psychodyslepsie cliniquement significative est définie par un score ≥ 5/10 pour 1 item ou ≥ 4/10 pour au moins 2 items. L’efficacité de l'antalgie est évaluée par une échelle verbale numérique (EN) avant et après le traitement. Nous avons inclus 100 patients d’un âge moyen de 43ans (±18,2), 43% de femmes, 95% pris en charge pour un motif traumatologique. 76% ont été pris en charge par un MCS et 24% par un urgentiste, sur le terrain (59%) ou en structure de soins (41%). Notre travail montre un effet psychodysleptique de la kétamine dans 19% des cas, pour une dose moyenne du bolus initial de kétamine de 0,48mg/kg (±0,23) et une dose moyenne totale de 0,62mg/kg (±0,28) en IV. Le traitement de la psychodyslepsie a nécessité une prise en charge médicamenteuse dans 8% des cas. La relation entre l'apparition d'effets psychodysleptiques et la posologie de kétamine n’était pas significatif alors que le symptôme cauchemars/hallucinations était significativement associé à une posologie plus élevée de kétamine. L’EN au début de la prise en charge est de 8,3/10 (± 1,7) vs 2,4/10 (± 1,8) (p < 000,1) en fin de prise en charge. Les effets secondaires notables sont rares : hypotension 1% et désaturation 8%. La kétamine est pourvoyeuse d’effets psychodysleptiques mais avec une faible répercussion clinique et ne nécessite que très rarement un traitement médicamenteux. Une étude qualitative sur la satisfaction et le ressenti des patients serait complémentaire à ce travail. La kétamine en coanalgésie à la morphine, permet une antalgie sûre et efficace en médecine de premier recours chez le patient traumatisé
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