En 1988, Hervé Di Rosa apprend le lapsus d'un enfant à la sortie de son exposition au Musée d'Art moderne, le nommant « Musée d'Art modeste ». Enchanté de cette confusion, il prend soudain conscience de son goût pour les choses de tous les jours : les gadgets, les figurines, les cerfs-volants, les panneaux publicitaires… Tant d'objets dont il souhaite légitimer la présence au sein de l'art, de la rue, jusque dans les musées : un art ne rejettant rien et à la portée de tous. Le présent ouvrage en propose une définition imagée en vingt-six temps