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| - That it is in the artistic mediums, scientific or advertising, one currently notes a renewed interest for Zen. Zen makes sell, Zen makes creative, inventive, gets wellbeing, Zen seems to be used for all. Does it act of a deformation in its interpretation by the prism of our European and northern American culture? Or reflection it an exact assimilation of the direction of Zen? The fact that since its origin Zen was associated the artistic activity can undoubtedly help us to include/understand the mechanisms which underlie its operation, and to thus enable us to know if the image that we have Zen reflects its reality, through various artistic activity like painting, poetry, the cinema, the theatre, the martial arts, the ceremony of the dry tea or the art of the garden. From these observations, one notes a misperception of Zen. On one hand it is perceived as fostering the spontaneous and chaotic aspect of artistic expression, and on other hand it is seen as a codified and a repeated spontaneous reflex behavior. However, the dual aspect of thought, be it learned or unlearned, verbal or spacial, is a mental process that does not work in opposition, but in synergy, through fluid movement, initiated by discarding preconceived notions through a continuous effort to reconfigure one’s mental representations.
- Que ce soit dans les milieux artistiques, scientifiques ou publicitaires, on constate actuellement un regain d’intérêt pour le zen. Le zen fait vendre, le zen rend créatif, inventif, procure du bien-être, le zen semble servir à tout. S’agit-il d’une déformation dans son interprétation par le prisme de notre culture européenne et nord américaine ? Ou reflète-t-il une assimilation exacte du sens du zen ? Le fait que depuis son origine le zen ait été associé à l’activité artistique peut sans doute nous aider à comprendre les mécanismes qui sous-tendent son fonctionnement, et nous permettre ainsi de savoir si l’image que nous avons du zen reflète sa réalité, à travers diverses activité artistiques comme la peinture, la poésie, le cinéma, le théâtre, les arts martiaux, la cérémonie du thé ou l’art des jardin secs. A partir de ces observations, on constate une déformation de la perception du zen, d’un côté par une promotion de l’aspect spontané voir chaotique de l’expression artistique, et à l’opposé l’apologie d’une spontanéité-réflexe de conformation à un comportement codifié et répété. Or, ces deux aspects de la pensée apprentissage/désapprentissage, verbale/spatiale, non seulement ne s’opposent pas toujours, mais travaillent en synergie, dans un mouvement fluide, initié par un « lacher-prise » issu d’une reconfiguration constante des représentations.
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