note
| - Forest and agricultural zones are the last green spaces in the Ile de France region. The bois Notre dame forest is a new state forest rescued from urbanization in 1975. Its 4982 acres make it the largest woodland area east of Paris. The striking linear development of urbanization in the Ile de France region has reached the outskirts of the bois Notre dame forest in the past twenty years. The ten towns bordering on the wooded area have undergone a radical transformation. The population in the zone has trebled over the last twenty years, mainly because of a migration of +67% between 1968 and 1982. Since 1968, the number of buildings has increased by 125%, largely in the form of new estates consisting of detached houses, which are part of a planned local development zone (z.a.c). Urbanization has been carried out at the expense of agriculture: agricultural land has diminished in area, and the number of farmers has also dropped sharply. Agriculture in the region has problems of survival and profitability; in addition, it must provide building land rohile safeguarding a certain kind of landscape. Periurbanization, urban extension around existing towns into the surrounding countryside, has been stimulated here by the presence of the forest, used by promoters as a selling point, as a counterweight to the stress of modern city life. The forest verges, as interface areas, are evidence of this spatial transformation. A privatization of these verges by urbanization is taking place, hindering access to the forest and hiding it. This zone is a rich biological, historical and agricultural heritage which should be protected at all costs, in the framework of the master development plan for the Ile de France region (s.d.a.u.), in order to preserve its intrinsic value as an environmental resource on the edge of Parisian conurbation.
- Les forêts et les zones agricoles sont les derniers espaces de nature de la région Ile de France. La forêt du bois Notre Dame est une jeune forêt domaniale sauvée de l'urbanisation en 1975. Elle forme avec ses 2017 hectares le premier massif boisé important de l'est parisien. La considérable progression linéaire de l'urbanisation de la région Ile de France a atteint ces 20 dernières années la périphérie du bois Notre Dame. Les 10 communes limitrophes du massif (La Queue en brie, Noiseau, Sucy en brie, Boissy Saint Leger, Marolles en brie, Santeny, Lesignye, Ozoir la ferrière, Roissy en brie, Pontault Combault) ont subi de profondes transformations. La population totale de la zone a été multipliée par 3 en 20 ans, surtout du fait du mouvement migratoire de +67% entre 1968 et 1982. Depuis 1968, le parc immobilier a augmenté de 125% principalement sous forme de lotissements de maisons individuelles réalisés dans le cadre de zone d'aménagement concerté (z.a.c.). L'urbanisation s'est faite aux dépends de l'espace agricole dont la superficie et le nombre d'exploitants ont fortement diminués. L'agriculture connait ici des problèmes de viabilité et de rentabilité, elle doit assurer de nouveaux rôles de réserves foncières et de maintien d'un certain type de paysage. La périurbanisation: extension urbaine autour des villes dans les campagnes environnantes a été ici amplifiée par la présence de la forêt, utilisé par les promoteurs comme argument commercial, contrepoids au stress des cités modernes. Les lisières forestières, zones de contacts, sont les témoins de cette transformation spatiale, on assiste à une privatisation des lisières par l'urbanisation qui entrave l'accès et la visibilité de la forêt. Cette zone au patrimoine biologique, historique et agricole riche doit être absolument protégée dans le cadre du schéma directeur d'aménagement de l'Ile de France (s.d.a.u.) afin de préserver sa valeur.
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