Attributes | Values |
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Thesis advisor
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Author
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alternative label
| - Influence of socio-economics factors on the prognosis of locally advances head and neck cancer treated by radiochemotherapy
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dc:subject
| - Centre hospitalier régional et universitaire
- Radiochimiothérapie
- Thèses et écrits académiques
- Cancer cervicofacial
- Statut social -- Pronostic (médecine)
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preferred label
| - Influence des facteurs socio-économiques sur le pronostic des cancers de la tête et du cou localement avancés traités par radiochimiothérapie
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Language
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Subject
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dc:title
| - Influence des facteurs socio-économiques sur le pronostic des cancers de la tête et du cou localement avancés traités par radiochimiothérapie
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Degree granting institution
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note
| - Introduction : les facteurs socio-économiques de défavorisation sont associés à une incidence accrue des cancers de la tête et du cou. Notre objectif était de savoir si les facteurs socio-économiques individuels et écologiques influencent la survie des patients atteints d’un carcinome épidermoïde de la tête et du cou localement avancé devant être traités par une modalité de prise en charge lourde qu’est la radio-chimiothérapie. Matériel et méthode : les données socio-démographiques, cliniques et l’EDI (European Deprivation Index) ont été étudié dans une cohorte de patients traités au CHU d’Amiens par radio-chimiothérapie adjuvante ou exclusive. L’EDI est un indice écologique de défavorisation construit à partir de l’identification des besoins fondamentaux des personnes et leur analyse au sein d’unités géographiques nommées IRIS (Ilots Regroupés pour l’Information Statistique). Résultats : la cohorte a inclus 139 patients traités d’octobre 2012 à décembre 2015. La moyenne d’âge était de 60 ans. La survie globale était de 37.1 mois. L’analyse de l’EDI a pu être menée chez 121 patients. Les patients à la CMU (Couverture Maladie Universelle) avaient un pronostic significativement inférieur par rapport aux patients rattachés à la sécurité sociale (p = 0.022). Il y avait une tendance favorable chez les patients actifs (p = 0.13), vivant en couple (p = 0.29) et de sexe féminin (p = 0.19) mais ces résultats étaient non significatifs par manque de puissance. Le niveau d’éducation ne semblait pas influencer le pronostic (p = 0.9). Paradoxalement, la survie semblait meilleure chez les patients appartenant au groupe EDI 5 considéré comme le plus défavorisé (p = 0.12). Ce résultat « paradoxal » est en parti expliqué par un fort déséquilibre des effectifs au sein des groupes EDI. L’EDI n’avait pas d’influence sur les modalités de prise en charge ou de tolérance des traitements. Conclusion : être sous le régime de la CMU est un facteur pronostic défavorable. Il faudra analyser précisément cette sous-population pour remédier aux facteurs qui péjorent le pronostic. Les autres facteurs démographiques (activité professionnelle, sexe, EDI) n’ont pas d’impact majeur sur le pronostic. L’efficacité de la prise en charge semble souffrir au moins en partie de la défavorisation socio-économique, même si cet impact est limité par l’organisation du système de soins français.
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