Attributes | Values |
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type
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Thesis advisor
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Praeses
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Author
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alternative label
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dc:subject
| - Philosophie médicale
- Thèses et écrits académiques
- Subjectivité
- Douleur
- Médecine -- Philosophie
- Plainte
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preferred label
| - Se plaindre de la douleur
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Language
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Subject
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dc:title
| - Se plaindre de la douleur
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Degree granting institution
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Opponent
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note
| - We analyze what pain feels like to humans. Radically subjective human experience, pain cannot be objectified. In order to apprehend it we prefer hetero-assessment rather than quantitative self-assessment of pain. What painful man shows from himself through the mediation of his body and especially what he says about his experience: the story-telling. This is what explains the importance of being more attentive to the painful man, to whom pain is a thought and suffering.The man who complains about pain expresses to others his bad feelings in which the meaning he attributes to the experience has a great importance. In pain, his presence in the world is altered. Complaining about pain represents a request in the heart of intersubjectivity where many subjective phenomena are exchanged, intersected and influenced. The form of the complaint will depend on many factors, including challenges and circumstances. To soothe, the painful man, especially for the patients with a chronic pain, must receive a first recognition, reciprocal and mutual, and a search for meaning.The mutual commitment sought by complaining of pain represents a tensed intersubjective meeting which takes place between a feared indifference and a hoped recognition, with the risk of experiencing resentment: a bold path to a field of possibilities. A testing of the humanization of the other while trades will pass through producing dehumanization or re-humanizing.
- Nous analysons ce qu'est la douleur pour l'homme. Expérience humaine radicalement subjective, la douleur ne peut pas s'objectiver. Pour l'appréhender nous préférons à l'auto évaluation quantitative de la douleur l'hétéro-évaluation de ce que l'homme douloureux montre de lui-même par la médiation de son corps et surtout ce qu'il dit de cette expérience : la mise en récit. D'où l'importance de se tourner vers l'homme douloureux, pour qui la douleur est une pensée et une souffrance.L'homme qui se plaint de douleur fait part à autrui d'un « mal-être » dans lequel le sens qu'il attribue à l'expérience vécue possède une grande importance. Douloureux, sa présence au monde est altérée. Se plaindre de douleur représente une adresse au cœur de l'intersubjectivité où de nombreux phénomènes subjectifs s'échangent, s'entrecroisent et s'influencent. La forme de la plainte dépendra de nombreux facteurs dont les enjeux et les circonstances. Pour s'apaiser, l'homme douloureux, surtout celui dit douloureux chronique, doit bénéficier d'une reconnaissance première, réciproque et mutuelle, et d'une recherche de sens.L'engagement réciproque sollicité par se plaindre de douleur représente une rencontre intersubjective tendue qui se déroule entre une indifférence redoutée et une reconnaissance espérée, au risque du ressentiment : un chemin audacieux vers un champ des possibles. Une mise à l'épreuve de l'humanisation de l'autre au cours de laquelle des échanges produisant une déshumanisation ou une réhumanisation se succèdent.
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