| note
| - An analysis of state policy on community facilities. With the unprecedented demand for new secondary school building that emerged in 1960, public institutions had to react. The right to build schools lay with the local authorities, but most of them in fact relinquished that right to the state. Once the state became the contracting authority for all these projects, and therefore a developer on a large scale, it devised a very specific approach called \" the industrialized system \", to optimize the use of human and financial resources by rationalizing and standardizing construction procedures and techniques. The system operated as a \"cludb\", with overall control at the centre (the national education ministry's division for community facilities -the \"direction des equipements\") and implementation at local level (the responsibility of prefects and each \"departement\"-level division for community facilities\"-direction departementale de l'equipement). The national authorities, as leaders of this club, promoted a technocracy and institutional expertise in which \"technique\" prevailed over \"concept\" and the rational outweighed creativity and imagination. The resulting \"functionalism\" led to a monotony of architectural form and urban design. Because it enjoyed the consensus of the parties involved, the system was to last for twenty years.
- Analyse d'une politque publique d'équipements collectifs. Face à l'émergence, en 1960, d'un besoin en constructions scolaires du 2d degré sans précédent, les institutions publiques doivent reagir. Les collectivites locales, pourtant maitres d'ouvrage de droit de ces constructions vont, pour la plupart d'entre elles, deleguer ce pouvoir a l'État. Ce dernier, ayant donc la maitrise des operations, se transforme en grand promoteur et met en place un systeme d'intervention bien specifique appele \"systeme industrialise\" permettant une utilisation optimale des ressources humaines et financieres en rationalisant, en normalisant autant les procedures que les techniques de constructions. Ce systeme fonctionne comme un club ferme avec, au centre, le commandement (direction des equipements du M.E.N.) et l'exécution a la peripherie (prefets et D.D.E.). Les administrations d'etat, membres principaux de ce club, vont generer la predominance d'une technostructure, d'une expertise publique pour lesquelles la \"technique\" l'emporte sur l\"œuvre\", la rationalite s'oppose a la creativite, a l'imagination ; d'ou un \"fonctionnalisme\" debouchant sur une monotonie des formes architecturales et urbanistiques. Grâce au consensus des acteurs, le systeme tiendra 20 ans. La complexite croissante de son fonctionnement et surtout les lois de decentralisation de 1982 y mettront fin.
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