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| - EN POLYNESIE FRANCAISE, UNE RECRUDESCENCE DU TAUX D'EPIBIONTES AFFECTANT LES HUITRES PERLIERES A ETE SIGNALEE DANS PLUSIEURS ATOLLS, APRES LES CYCLONES DE 1983 ET LES MORTALITES MASSIVES DE 1985. LES INVESTIGATIONS SUR LES BIOSALISSURES OU BIOFOULING AFFECTANT L'HUITRE PERLIERE PINCTADA MARGARITIFERA (LINNE, 1758) VARIETE CUMINGII (JAMESON), RAPPORTEES DANS CETTE ETUDE, ONT ETE MENEES, DANS LE LAGON DE L'ATOLL DE TAKAPOTO ET DANS CELUI DE TAKAROA, DU MOIS DE MARS 1990 AU MOIS DE MARS 1991. DES HUITRES PERLIERES VIVANTES, SAUVAGES ET DE CULTURE, AINSI QUE DES SUBSTRATS ARTIFICIELS CONSTITUENT L'HABITAT DES BIOSALISSURES DONT L'ETABLISSEMENT ET LE DEVELOPPEMENT ONT ETE COMPARES. LA NATURE DE CES EPIBIONTES, L'INTENSITE DE LA COLONISATION A DIFFERENTES PROFONDEURS, DANS UN MEME MILIEU ET DANS DEUX LAGONS VOISINS MAIS DISSEMBLABLES, LE MOMENT D'APPARITION ET LES PERIODES D'ABONDANCE DE CES ORGANISMES ONT ETE ETUDIES. 67 ESPECES D'ALGUES DONT 21 CYANOPHYCEES, 25 RHODOPHYCEES, 14 CHLOROPHYCEES ET 7 PHEOPHYCEES, ONT ETE RECENSEES. LES CYANOPHYCEES ET DEUX RHODOPHYCEES, POLYSIPHONIA ET TIFFANIELLA SONT LES PLUS FREQUENTES. 46 ESPECES ANIMALES ONT ETE REPERTORIEES. LES GROUPES LES PLUS REPRESENTES SONT LES MOLLUSQUES, LES LOPHOPHORIENS ET LES TUNICIERS. LES RESULTATS DE 1989 ONT MONTRE QUE LE MILIEU NATUREL DE TAKAPOTO ETAIT PLUS FAVORABLE A LA RICHESSE GENERIQUE DE LA FLORE ALGALE DU BIOFOULING QUE L'ENVIRONNEMENT DES FERMES D'ELEVAGE. IL SEMBLE QUE L'ON ASSISTE, EN 1990, A UNE ESTOMPE DES DIFFERENCES, DUES A LA FORTE REGRESSION DES RHODOPHYCEES SUR LES NACRES SAUVAGES. IL RESSORT AUSSI DE CETTE ETUDE DANS LE MILIEU NATUREL, COMME DANS CELUI DES FERMES, LES EPIBIONTES VEGETAUX SONT PLUS DIVERSIFIES A TAKAROA QU'A TAKAPOTO, EN 1990. UN GRADIENT QUALITATIF DES EPIBIONTES SELON LA BATHYMETRIE A ETE OBSERVE. LES TUNICIERS SONT ABONDANTS AUX FAIBLES NIVEAUX (1-4 M), LES MOLLUSQUES ET LES SPONGIAIRES, AUX NIVEAUX MOYENS (5-6 M) ET LES BRYOZOAIRES VERS 9-10 M. DANS LA SUCCESSION ECOLOGIQUE, LES SPONGIAIRES SONT ASSOCIES AUX MICROPHYTES DES LE DEBUT DE LA COLONISATION. LES TUNICIERS ET LES MOLLUSQUES SONT PLUS TARDIFS. VERS 2 MOIS LES TROIS GROUPES SONT PRESENTS ENSEMBLE MAIS ILS REGRESSENT SPONTANEMENT VERS 5 MOIS. ENFIN CES RESULTATS ONT AUSSI PERMIS DE CONSTATER DES DIFFERENCES ENTRE SUPPORTS VIVANTS ET INERTES. LES FREQUENCES ALGALES ET ANIMALES SONT PLUS IMPORTANTES SUR LES HUITRES QUE SUR LES CARREAUX DE CERAMIQUE. CEPENDANT LES DIFFERENCES, PEU SIGNIFICATIVES, MONTRENT QUE LES EXPERIMENTATIONS SUR CE TYPE DE SUPPORTS POURRAIENT PERMETTRE D'ECONOMISER DU MATERIEL VIVANT POUR LA POURSUITE DE RECHERCHES DANS CE DOMAINE
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