note
| - The left bank in Paris, in the 13th century, shows a time when traces from the rural past (vineyards, barns, lands without building) are vanishing while urbanization is in full process. The ecclesiastical seigniories (among which Sainte-Genevieve abbey is a fine illustration) must adapt to the new urban world but their adaptation is late. Concerning the 14th and 15th centuries, this research work is more thematic: first, the common houses, streets, signs; then, the ordinary population (people engaged in catering or in every kinds of trade and craft, masters and students, clergy and legal profession) who are the agents of urban dymamism; at last, the realty market (sale of buildings, sale of loans based on the buildings). In synthesizing those three analyses, we have found an urban system which remains basically a seigniorial system. The house-holders are stile dependent, even though, since the 13th century, they won a large autonomy for making the most of the urban real estate, and even though they increased this autonomy after the serious urban crisis in the first middle of the 15th century.
- La rive gauche a paris est d'abord étudiée au XIIIème siècle, lorsque les traces de son passe rural s'estompent devant la poussée de l'urbanisation. On y montre notamment comment la seigneurie (dont l'abbaye Sainte-Geneviève est un cas exemplaire) s'est adaptée avec retard au monde urbain nouveau. Pour les XIVème et XVème siècles, l'enquête s'est faite plus thématique. Elle analyse le cadre matériel (les maisons ordinaires, les rues, les enseignes), les acteurs du dynamisme urbain (une population de gens de métiers, d'étudiants et de maitres, de gens de justice et de gens d'église), le marché foncier (vente d'immeubles et de rentes fondées sur les immeubles). La synthèse entre ces éléments découvre un système urbain qui reste seigneuria l: les propriétaires demeurent des dépendants, même s'ils ont su conquérir une large autonomie pour exploiter ce capital urbain, l'élargir après la grave crise urbaine de la première moitié du XVe siècle. A la fin du XVème siècle, le quartier renoue avec la croissance et retrouve son dynamisme. Il offre un contraste entre des permanences médiévales (bâtiments légers, absence de ségrégation socio-spatiale dans la ville, admiration envers la \"merveille\" qu'est paris) et les désirs de transformations qu'on voudrait y déployer en ces débuts de la renaissance.
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