Attributes | Values |
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type
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Thesis advisor
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Author
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dc:subject
| - Thèses et écrits académiques
- Microorganismes
- Superoxyde dismutase
- Superoxide dismutase -- Dissertation universitaire
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preferred label
| - Les superoxyde dismutases des protistes, caractérisation et origine phylogénétique
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Language
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Subject
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dc:title
| - Les superoxyde dismutases des protistes, caractérisation et origine phylogénétique
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Degree granting institution
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note
| - Les organismes aérobies ont développé des mécanismes pour se protéger des attaques des espèces activées de l'oxygène produites lors du métabolisme cellulaire. La superoxyde dismutase (SOD) est une métalloenzyme du système de défense anti-oxydant. Elle catalyse la dismutation de l'anion superoxyde en peroxyde d'hydrogène. Les SOD se divisent en 2 grandes familles qui diffèrent fondamentalement d'un point de vue structural : les SOD qui utilisent simultanément le cuivre et le zinc comme métaux cofacteurs (Cu/Zn-SOD) et les SOD utilisant soit le fer (FeSOD) soit le manganèse (MnSOD) comme métal cofacteur. Sur la base d'un alignement de 261 séquences de SOD et de 12 structures cristallographiques de SOD à fer et à manganèse, nous avons analysé les conservations en terme de structure et de séquence parmi les SOD à fer et à manganèse. Les résidus caractéristiques de la fonction enzymatique, de la conformation en dimère ou tétramère et de la spécificité de métal ont été identifiés. Toutes ces données nous ont été utiles lors de nos études de SOD de nombreux protozoaires. Les protozoaires parasites étudiés jusqu'à présent ont ,en effet, la particularité de ne contenir qu'un seul type de SOD, des FeSOD qui différent des Cu/Zn SOD et SOD tétramérique à manganèse présentes chez l'humain . Ceci fait de la SOD à fer des protistes une cible thérapeutique potentielle. Chez Trypanosoma brucei, agent de la maladie du sommeil, nous avons identifié 4 gènes de SOD après interrogation des banques de données du programme de séquençage : soda, sodb1 et sodb2 ainsi que sodc nouvellement identifié. Ces 4 gènes correspondaient à des SOD dimériques à fer. Les protéines recombinantes correspondantes ont été produites et se sont révélées actives. Des modélisations structurales ont été réalisées par homologie avec des structures cristallographiques connues et ont montrées une grande similarité de structure entre ces FeSOD. Afin de déterminer la localisation cellulaire, nous avons réalisé des expériences de fusion de chacune de ces enzymes avec la GFP, ces constructions ont été transfectées dans des cellules procycliques de trypanosome. Nous avons alors mis en évidence la localisation mitochondriale des 2 enzymes FeSODA et FeSODC et la présence des FeSODB dans le cytoplasme et les glycosomes, localisation confirmée par un marquage sur fractions cellulaires : la FeSODB1 étant plutôt cytosolique et la FeSODB2 plutôt glycosomale. Chez le dinoflagellé Crypthecodinium cohnii nous n'avons retrouvé que des activités SOD correspondantes à des SOD à fer. Une famille multigénique codant pour des FeSOD a été caractérisée. La protéine recombinante correspondante à un gène complet de FeSOD dimérique a été produite et s'est révelée active. Les SOD d'un second prostiste parasite Trichomonas vaginalis ont également été étudiées. T.vaginalis est responsable de la trichomoniase humaine, la maladie sexuellement transmissible la plus répandue à travers le monde. La recherche dans les bases de données du programme de séquençage du parasite nous a permis d'identifier 7 gènes de SOD chez ce parasite. Ces SOD comportent toutes les caractéristiques des SOD à fer dimériques et sont actives lorsqu'on les produit sous forme de protéines recombinantes. La protéine recombinante SOD6 de T.vaginalis a été également purifiée et la structure cristallographique obtenue. Ces données sont essentielles pour la conception éventuelle d'inhibiteurs. Toutes ces séquences de FeSOD ont été incluses dans une large analyse phylogénétique afin de proposer une origine pour les FeSOD des protistes. Cette analyse confirme l'origine bactérienne de ces enzymes via des transferts de gènes de bactéries vers les protistes, suivi de duplications successives.
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