note
| - Le sol est un écosystème complexe, dont la biodiversité peut-être compromise lors d’une pollution par des xénobiotiques, tels que les polychlorobiphényles(PCBs). Ces molécules posant, de plus des problèmes de santé animale et humaine, la dépollution des sites contaminés est devenue une obligation légale. L’objectif poursuivi au cours de ce travail a été de mettre au point les conditions optimales permettant la bioremédiation d’un sol pollué par un Pyralène (mélange de PCBs à 6 et 7 chlores). Dans un premier temps, les souches Rhodococcus erythropolis TB1 et HS2 ont été isolées. Ces souches sont capables de dégrader en aérobiose les PCBs portant de un à trois chlores, après induction soit par le biphényle, soit pat le carvone, et la souche HCBs, composés fortement hydrophobes. Dans un deuxième temps, le polymorphisme des gènes rpoB , gène universel chez les bactéries et le bphC, gène specifique des bactéries métabolisant le biphényle, a été exploité afin de suivre les évolutions des populations bactériennes dans un sol. Cette étude a fait appel aux techniques de PCR, nested-PCR, SSCP, TTGE et hybridation ADN/ADN. Dans un troisième temps, une déshalogénation des PCBs du Pyralène a été réalisée en anaérobiose. Grace à l’apport de tribromobiphényle, de malate ou de Tween 80, une déshalogénatoin significative des PCBs a été obtenue. Parallèlement, la souche Rhodococcus erythropolis HS2 a démontré sa capacité à dégrader les produits de la déshalogénation. Enfin, l’inoculation concomitante de HS2 et des bactéries minéralisatrices des chlorobenzoates, produits finaux de la dégradation des PCBs, a permis d’élever le rendement de dégradation des PCBs et de détoxfier le sol en termes écotoxicologiques.
|