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Thesis advisor
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Author
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dc:subject
| - Thèses et écrits académiques
- Naturalisme (philosophie)
- Homme -- Animalité
- McDowell, John Henry (1942-....) -- Critique et interprétation
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preferred label
| - L'être humain comme animal rationnel, l'idée de seconde nature de John McDowell
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Language
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Subject
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dc:title
| - L'être humain comme animal rationnel, l'idée de seconde nature de John McDowell
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Degree granting institution
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note
| - How can the human being be conceveid as a rational animal ? The contemporary philosopher John McDowel seeks to revive this Aristotelian idea in order to offer a non-reductive naturalism. The human being needs to be thought of as natural being, yet it does not imply to renounce a strong conception of reason as autonomous (in a Kantian way). The only thing we need is to enlarge our concept of naturebeyond the realm of natural science : nature can also be \"second nature\", that is both genuinely rational and natural. It first explain McDowell's idea of second nature. Second nature means that rational capacities acquired through human education are natural. This idea is the basic for a non-reductive naturalism that also is a rationalism. Then, I offer a criticism of McDowell's conception. The chief difficulty is that he maintains two heterogeneous concepts of nature : the rational second nature is notintelligible in the same way than nature in general, defined by McDowell as the realm of natural science.I suggest that a consistent non-reductive naturalism needs to overcome this duality of natures, so that reason's development can be conceveid as taking place within nature. It is the only way that a dualismbetween reason and nature can be avoided, as McDowell wishes. Contemporary trends in ethology as well as philosophers like Cora Diamond show possible ways to develop this idea
- Comment penser l'être humain comme un animal rationnel ? Le philosophe américain contemporain John McDowell cherche dans l'idée aristolicienne une alternative aux multiples tentatives contemporaines de naturalisation des proriétés normatives par réduction de celles-ci à des propriétés physiques et biologiques. Il faut en effet penser l'être humain comme un être naturel, sans renoncer cependant à la conception de la raison selon laquelle elle constitue un espace autonome irréductible. Il faut pour cela élargir le concept de la nature au delà du domaine des sciences : la nature peut aussi être \"seconde nature\", c'est-à-dire à la fois naturelle et rationnelle. Dans ce travail, nous explicitons d'abord l'idée de seconde nature telle qu'elle apparaît dans l'oeuvre de McDowell. Elle désigne la naturalité des capacités rationnelles acquises par le biais d'une éducation humaine. Elle constitue la base d'un naturalisme non réducteur, qui se présente comme un réalisme. Dans un second temps, nous élaborons la critique à laquelle fait face ce naturalisme. Le naturalisme de McDowell maintient deux concepts hétérogènes de nature : la seconde nature rationnelle obéit à un principe d'intelligibilité différent de celui de la nature au sens général, définie comme domaine des sciences naturelles. Nous soutenons que, pour défendre un naturalisme non réducteur, il faut dépasser cette dichotomie, de sorte que le développement de la raison puisse être pensé au sein de la nature conçue en un sens unique. L'éthologie contemporaine ainsi que des philosophes comme Cora Diamond nous indiquent une voie en ce sens. C'est à ce prix que l'on évitera le dualisme entre nature et raison
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