| note
| - Our thesis aims to make known Martin Thierry, a forgotten writer from Beauvais during the Renaissance, his life, his environment, his work, his ideas and his culture.This lawyer, a professor of civil law, devotes himself to writing, exclusively in Latin, and uses his immense culture, both secular and religious, to celebrate certain local figures or those close to the king, such as Bernardin de Valdrey and Anne de Montmorency, or to evoke, in a commited manner, certain major subjects that occupied many minds at the time, such as the question of peace between Spain and France, the Protestant reform, and the legitimacy and sanctity of the Church.In a collection of poems published in 1532, he praises Eleanor of Austria as a symbol of peace, as well as the new bishop of Beauvais, Charles de Villiers, with whom he sought to establish respectful and cordial ties. In the De obitu, he recounts, in a very spiritual manner, a pilgrimage to the Holy Land and, on the occasion of his death, praises Guillaume de Montmorency, presented as a model of virtue. His collection of epigrams, which touches on a variety of subjects, introduces us to his small circle of friends, and echoes the current events of the time, such as the sentencing to death of Jacques de Beaune. In the Silves, our writer illustrates moral maxims through stories often taken from mythology or antique history.It seemed to us that it was not uninteresting to know that a provincial intellectual could think of his time, so rich and so decisive in the history of ideas.
- Notre thèse se propose de faire connaître de Martin Thierry, un écrivain beauvaisien de la Renaissance tombé dans l’oubli, la vie, le milieu, l’œuvre, les idées et la culture.Cet avocat, professeur de droit civil, s’adonne à l’écriture et à la poésie, exclusivement en latin, et convoque son immense culture aussi bien profane que religieuse pour célébrer certains personnages locaux ou proches du roi, tels que Bernardin de Valdrey, Anne de Montmorency ou pour aborder, d’une manière engagée, certains sujets majeurs qui occupent nombre d’esprits à cette époque, comme la question de la paix entre l’Espagne et la France, la réforme protestante, la légitimité et la sainteté de l’Église.Dans un recueil de poèmes, publié en 1532, il magnifie Eléonore d’Autriche comme un symbole de la paix retrouvée, ainsi que le nouvel évêque de Beauvais Charles de Villiers, avec lequel il cherche à nouer des liens respectueux et cordiaux. Dans le De obitu, il raconte, d’une manière très spirituelle, un pèlerinage en Terre Sainte et fait l’éloge, à l’occasion de sa mort, de Guillaume de Montmorency, présenté comme un modèle de vertus. Son recueil d’épigrammes, qui touche à des sujets variés, nous fait connaître son petit cercle d’amis et fait écho à l’actualité de l’époque, comme la condamnation à mort de Jacques de Beaune. Dans les Silves, notre écrivain illustre des maximes morales à travers des histoires souvent tirées de la mythologie ou de l’Histoire antique.Il nous est apparu qu’il n’était pas inintéressant de savoir ce qu’un intellectuel provincial pouvait penser de son époque, si riche et si déterminante dans l’histoire des idées.
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