Attributes | Values |
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type
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Thesis advisor
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Praeses
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Author
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dc:subject
| - Biosimilaires
- Effet nocebo
- Thèses et écrits académiques
- Polyarthrite rhumatoïde
- Spondylarthrite
- Étanercept
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preferred label
| - Évaluation de l'effet nocébo lors du passage de la molécule princeps vers un biosimilaire dans une cohorte rétrospective normande de patients atteints de rhumatisme inflammatoire traité par étanercept ou adalimumab (étude bionoric)
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Language
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Subject
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dc:title
| - Évaluation de l'effet nocébo lors du passage de la molécule princeps vers un biosimilaire dans une cohorte rétrospective normande de patients atteints de rhumatisme inflammatoire traité par étanercept ou adalimumab (étude bionoric)
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Degree granting institution
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Opponent
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note
| - Introduction : Le coût du traitement des principaux rhumatismes inflammatoires (polyarthrite rhumatoïde et spondyloarthrites) a connu un bond en avant depuis l’avènement des biothérapies. L’apparition des premiers biosimilaires a cependant permis de réaliser d’importantes économies de santé. Toutefois, la perception parfois négative de ces traitements chez les patients et le praticien peut donner lieu à l’apparition d’un effet nocébo. Objectif : Mesurer la prévalence de l’effet nocébo au décours du relais d’un princeps de l’adalimumab (ADA) ou de l’étanercept (ETA) vers un de leurs biosimilaires. Matériel et méthodes : 183 patients issus de 4 centres hospitaliers Normands (CHU de Rouen et de Caen, Hôpitaux du Havre et d’Évreux) ont été inclus entre Mai 2021 et Juillet 2022 dans cette étude rétrospective. Ils étaient atteints d’un rhumatisme inflammatoire (PR ou SPA) en rémission, traités par biomédicament princeps de l’ADA ou de l’ETA et ayant bénéficié d’un switch vers un biosimilaire. La survenue d’un effet nocébo a été considérée chez les patients n’ayant pas maintenu le traitement à 12 mois et ayant présenté un effet secondaire subjectif. Une analyse comparative des données quantitatives récoltées a été effectuée avant et après le switch. Les effets secondaires survenus ayant motivé l’arrêt du biosimilaire ont été identifiés. Lors du switch, un questionnaire a été distribué à 30 patients afin de décrire lesthématiques abordées en consultation et leur ressenti sur la notion de biosimilaire. Enfin, une analyse univariée puis multivariée a été effectuée à la recherche de potentiels facteurs de risque associé à la survenue d’un effet nocébo. Résultats : L’effet nocébo a été mesuré chez 13,1% des patients. On notait par ailleurs que 9,2% de l’effectif avait présenté un effet secondaire objectivé par le rhumatologue, et 1,6% des effets secondaires mixtes. Ont été considérés comme effets secondaires subjectifs la sensation de recrudescence rhumatismale sans élément objectif retrouvé, ainsi qu’un certain nombre de plaintes. On comptait 15,3% de patients ayant ressenti une réactivation de leur rhumatisme, 8,2% une intolérance, 1,6% un évènement infectieux, 0,5% une réaction allergique. Concernant l’évolution sous traitement, l’analyse comparative ne montrait pas de différence significative avant et après le switch pour les paramètres mesurés, en dehors de la durée du dérouillage matinal dans le groupe SPA (p = 0,01). L’analyse univariée puis multivariée n’a pas identifié de facteurs de risque à la survenue d’un effet nocébo. Les réponses au questionnaire ont permis d’observer les thèmes abordés en consultation (efficacité et coût principalement). La majorité des patients interrogés rapportaient que le biosimilaire était identique au princeps en matière de tolérance, d’efficacité, de mode d’utilisation et de douleur au point d’injection. Conclusion : La survenue d’un effet nocébo au décours d’un switch vers un biosimilaire reste acceptable au vu des économies de santé effectuées, et s’avère moins fréquente lorsque la permutation est encadrée par le praticien, par opposition aux rares données de la littérature dont les résultats diffèrent lorsque la substitution est systématique comme dans certains pays (jusqu’à 33%). La survenue d’un tel effet peut s’expliquer par une mauvaise perception du patient. L’éducation thérapeutique ainsi qu’une collaboration étroite entre patient, rhumatologue mais aussipharmacien semble indispensable chez une certaine population de malades qui reste toutefois à définir.
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