Attributes | Values |
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type
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Thesis advisor
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Author
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dc:subject
| - Thèses et écrits académiques
- Risques pour la santé
- Dépendance (psychologie)
- Prise de risque -- Dissertation universitaire
- Pandémies -- Dissertation universitaire
- Dépendance (psychologie) -- Dissertation universitaire
- Virus du SRAS -- Dissertation universitaire
- Épidémie de Covid-19
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preferred label
| - Prise de risque en addictologie et pandémie de COVID-19, une étude observationnelle menée dans 2 CSAPA du CHU de Nice
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Language
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Subject
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dc:title
| - Prise de risque en addictologie et pandémie de COVID-19, une étude observationnelle menée dans 2 CSAPA du CHU de Nice
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Degree granting institution
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note
| - Objectif : l’association entre les addictions aux substances et comportementales avec une prise de risque élevée en général est bien documentée dans la littérature scientifique. Le confinement national mis en place à partir de mars 2020 en France dans un contexte de pandémie de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) a particulièrement affecté les personnes sujettes aux addictions du fait de la majoration de l’isolement social. Dans cette étude, nous nous proposons d’évaluer la prise de risque dans une population d'un Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) spécifiquement pendant le confinement en période de pandémie. Méthode : 206 sujets recrutés dans la population générale via les réseaux sociaux et 49 sujets recrutés via le Cente hospitalier universitaire (CHU) de Nice dans deux CSAPA, CSAPA Malausséna de Nice et CSAPA de Menton ont participé à l’étude. Il leur était demandé de remplir un questionnaire de 33 items reprenant les données démographiques, le vécu personnel du confinement, l’évolution des habitudes de consommation ainsi que leur relation au monde et aux autres. La plupart des questions étaient à choix multiples. Trois questions auxquelles il fallait répondre par une échelle visuelle analogique graduée de 0 à 10 s’intéressaient à l’attitude face au risque, à l’incertitude et à la confiance aux autres. Résultats : l’étude a révélé des groupes divergents par plusieurs aspects, en raison notamment de la présence d’addictions dans le groupe CSAPA (proportion plus importante de sujets sans emploi dans le groupe CSAPA et plus d’isolement social comparativement au groupe internet). La présence d’un plus grand pourcentage de femmes dans le groupe internet provient probablement d’un biais de sélection. Les participants de la population CSAPA ont rapporté significativement plus d’émotions négatives que ceux du groupe internet pendant le confinement, telles que la dépression et le traumatisme. Il n’a pas été retrouvé de différence significative entre les deux groupes en ce qui concerne la prise de risque. En revanche, les participants du groupe CSAPA ont exprimé significativement moins de confiance envers les autres et une tendance à préférer ne rien savoir, comparativement aux sujets du groupe internet qui ont plutôt exprimé un niveau de confiance envers les gens plus élevé et un souhait de connaître la probabilité de ce qui allait leur arriver. Conclusion : contrairement à notre hypothèse de départ, le niveau de prise de risque n’était pas plus élevé dans le groupe CSAPA que dans le groupe internet. Ceci était probablement dû à la différence importante d’effectif entre les deux groupes et peut-être à la sous-estimation par certains participants du groupe CSAPA de leur niveau de prise de risque de part un faible insight ou une crainte de stigmatisation. Les prochaines études devront inclure plus de sujets et créer moins de sous-groupes afin de pouvoir conduire des analyses multivariées permettant de cibler les populations les plus susceptibles de prendre des risques en temps de pandémie.
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