Attributes | Values |
---|
type
| |
Thesis advisor
| |
Author
| |
alternative label
| - Juvenile socialization system and \"cheekies\" status identity, deviance and delinquency of school girls in urban deprived areas
|
dc:subject
| - Thèses et écrits académiques
- Délinquance juvénile -- France
- Jeunes délinquantes -- France
- Adolescentes -- France -- Attitude
|
preferred label
| - De la loi du plus fort et de l'identité de \"crapuleuses\", déviance et délinquance des adolescentes des quartiers populaires
|
Language
| |
Subject
| |
dc:title
| - De la loi du plus fort et de l'identité de \"crapuleuses\", déviance et délinquance des adolescentes des quartiers populaires
|
Degree granting institution
| |
Opponent
| |
note
| - Scientific literature has got a long tradition in studying juvenile deliquency but little has been done concerning the involvement of girls in delinquency. The researcher aimed to approach feminine deviance and delinquency through an interactionnist perspective considering that behaviour results from a social construction that she tried to deconstruct and set back into a coherent social context contrary to a biological or naturalising approach. The feminist theories point the lack of studies on violence or deliquency perpetrated by young girls. This thesis work set out to investigate this specific social issue, to achieve a better understanding of the phenomenon and of the way of life of school girls (aged 12 to 16) living in urban socially deprived areas (Marseille, Paris, Bordeaux). In that purpose the researcher performed some ethnographical work in the above mentioned areas and did a secondary data analysis of the quantitative data collected for the national survey on school climate and violence lend by Debarbieux (1999). She also led about one hundred interviews with girls. The researcher examined the place and role of girls in the pyramidal organization of delinquency in Paris, their way of life and own perceptions about it. She also observed how they had occupied the urban space as a socialising space that reproduces gender and social inequalities. She also carried out some observation work within the school context trying to assess school climate and how girls grew opposition to schooling. The researcher outlined the juvenile socialization system pupils called the \"law of the stronger\" which enabled her to analyse the identity building process underlying deviant behaviours. Within this socializing context, some of the girl are offenders but others are victims since not all of them comply with the code of conduct the same way. The \"weak\" ones are used by the stronger to strengthen their status with their peers. In that purpose, the ones the researcher calls the \"cheekies\" use traditional \"male sex role\" as aggressivity, strength demonstrations, macho behaviour, reproducing logics of discrimination and inequality they suffer from others.
- La littérature scientifique s'est fréquemment intéressée à la délinquance des mineurs en y délaissant la participation des filles. Notre approche, interactionniste, pense les actes déviants, délictueux des collégiennes dans un système relationnel, déconstruit les éléments de la réalité sociale se voulant naturels et invariables pour les reconstruire en les insérant dans des systèmes sociaux cohérents. Nous suivons les prescriptions des théories féministes de la délinquance, en nous centrant sur le quotidien et l'expérience des adolescentes, en usant de méthodologies ethnographiques : des données quantitatives issues de l'enquête nationale sur la violence à l'école menée par E. Debarbieux et qualitatives provenant d'une centaine d'entretiens réalisés avec des adolescentes (de 12 à 16 ans) assorties d'observations recueillies lors des phases \"d'immersion\" pendant plusieurs mois sur 3 sites d'étude (Marseille, Paris, Bordeaux). Dans les quartiers des adolescentes, nous examinons leurs sentiments sur ces lieux, leurs \"appropriations\", la place qu'elles occupent dans l'organisation pyramidale de la délinquance (Paris). Dans leur collège nous cernons le climat relationnel, leur sentiment de violence, leurs constructions d'opposition à l'école. Décortiquer le système de socialisation juvénile qu'elles nomment \"la loi du plus fort\" nous permet d'apprècier les enjeux identitaires sous-jacents aux actes et comportements dits déviants. Elles n'appliquent pas identiquement les codes de conduite de cet univers normatif, certaines sont victimes de cette \"loi\" et instrumentalisées dans une logique de l'exploit devant témoin. Nous analysons les logiques identitaires des \"crapuleuses\" qui, pour se forger une \"réputation\" honorable et distinguée, humilient et manoeuvrent ceux qu'elles qualifient de \"faibles\", font preuve d'attributs et de comportements traditionnellement associés à la \"masculinité\", et reproduisent des dominations qu'elles subissent par ailleurs.
|
dc:type
| |
http://iflastandar...bd/elements/P1001
| |
rdaw:P10219
| |
has content type
| |
Spatial Coverage
| |
is primary topic
of | |