Attributes | Values |
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type
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Thesis advisor
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Praeses
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Author
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alternative label
| - Domesticating Solar Energy, Architecture, Decolonization and Environmentalism in Postwar France, 1945-1986
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dc:subject
| - Architecture bioclimatique
- Architecture solaire
- Environnement
- Thèses et écrits académiques
- Énergie solaire
- Écologisme
- Climat
- Architecture et rayonnement solaire
- Architecture et climat -- France
- Architecture coloniale -- Effets du climat
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preferred label
| - Domestiquer l'énergie solaire, Architecture, décolonisation et écologisme dans la France d'après-guerre, 1945-1986
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Language
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Subject
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dc:title
| - Domestiquer l'énergie solaire, Architecture, décolonisation et écologisme dans la France d'après-guerre, 1945-1986
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Degree granting institution
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Opponent
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note
| - This dissertation traces the history of an ambition: to use solar energy to reduce architecture's dependence on fossil fuels. From resource insecurity caused by the Second World War to the nuclear turn of the 1980s, what its contemporaries called “solar architecture” drove the invention of technical devices, the construction of experimental buildings and the elaboration of theoretical knowledge. The dissertation analyzes how this research tried to redefine the relationship between architecture and the environment in postwar France, while examining circulations with North and West Africa, alongside North America. It develops an approach at the interface of architectural history, the history of technology and environmental history, and is structured in two parts. First, we show how solar architecture emerged as a tool to serve colonial and development policies, to directly fuel human settlements remote from modern infrastructures in the Sahara and the Sahel, while adapting architecture to the desert's climate. Figures who played a central role in this emergence, such as the scientist Félix Trombe and the architects Georges and Jeanne-Marie Alexandroff, then continued their work in metropolitan France. Second, we analyze how research into solar energy was displaced and amplified to constitute the main attempt to integrate environmentalism to architecture, in the context of the 1970s oil crisis. Controversies over technological choices and the quest of aesthetic traditions animated this discussion, before research over solar collapsed in the mid-1980s. To conclude, we examine the legacy of solar architecture by placing it in a broader framework. This episode leads us to explore the colonial origins of architecture's adaptation to climate, alongside their concealment and their acknowledgment. Solar architecture is also characterized as an alternative, a trajectory which ended up being marginalized in the “great acceleration” of the environmental impact of human activities, and whose rediscovery aims at questioning our present
- Cette thèse retrace l'histoire d'une tentative : utiliser le rayonnement solaire pour réduire la dépendance de l'architecture aux énergies fossiles. Depuis les tensions sur les ressources provoquées par la Seconde Guerre mondiale jusqu'au tournant nucléaire des années 1980, ce que ses contemporains ont parfois nommé l'« architecture solaire » a donné lieu à l'invention de dispositifs techniques, à la réalisation de bâtiments expérimentaux et à la formulation de savoirs théoriques. La thèse analyse en quoi ces travaux ont cherché à redéfinir les rapports entre architecture et environnement dans la France d'après-guerre, tout en examinant les circulations avec l'Afrique du Nord et de l'Ouest et l'Amérique du Nord. Elle développe une approche qui se situe à l'interface entre histoire de l'architecture, histoire des techniques et histoire environnementale, et se structure en deux parties. On montre d'abord comment l'architecture solaire a émergé comme un outil au service des politiques de colonisation et de développement, afin de fournir directement en énergie des établissements humains éloignés des infrastructures modernes dans le Sahara et le Sahel, tout en s'adaptant au climat du désert. Des figures qui ont joué un rôle central dans cette émergence, comme le scientifique Félix Trombe et les architectes Georges et Jeanne-Marie Alexandroff, ont ensuite poursuivi leur trajectoire en métropole. Dans un second temps, on analyse comment les recherches sur le solaire se sont déplacées et amplifiées pour constituer la principale tentative d'intégration des préoccupations écologistes à l'architecture, dans le contexte de la crise pétrolière des années 1970. Des controverses sur les choix technologiques et la recherche de traditions esthétiques ont animé cette discussion, avant que les travaux sur le solaire ne connaissent un déclin brutal au milieu des années 1980. En conclusion, on considère l'héritage de l'architecture solaire en la replaçant dans un cadre élargi. Cet épisode nous conduit à nous interroger sur les origines coloniales des tentatives d'adaptation au climat par l'architecture, sur leur occultation et leur reconnaissance. L'architecture solaire est également caractérisée comme une alternative, une trajectoire finalement marginalisée dans la « grande accélération » de l'impact des activités humaines sur l'environnement, dont la redécouverte a vocation à interroger notre présent
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