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| - Introduction : depuis juin 2023, les médecins généralistes ont la possibilité d’initier le FreeStyle Libre. Celle-ci doit obligatoirement être précédée d’une éducation thérapeutique, jusqu’à lors réalisée par l’hôpital ou les diabétologues libéraux. Objectif : l’objectif principal était d’évaluer l’intérêt des médecins généralistes franc-comtois vis-à-vis de cette nouvelle mesure, de comprendre les avantages et les freins qu’ils peuvent y voir afin de proposer des solutions adaptées. Les objectifs secondaires étaient de mesurer, l’intérêt des pharmaciens et des infirmiers libéraux, vis à vis de cette nouvelle prescription et leurs participations à l’éducation thérapeutique initiale du patient. Matériels et Méthodes : en première partie de l’étude : il s’agit d’une étude observationnelle descriptive quantitative, réalisée du 30 mai au 30 juin 2024, ciblant des médecins généralistes, pharmaciens et infirmiers libéraux francs-comtois. En seconde partie de l’étude : une étude qualitative par entretien semi-dirigé à l’aide d’un guide d’entretien réalisé. Les entretiens ont été retranscrits et analysés selon la méthode de la théorisation ancré. Résultats : parmi les 78 médecins, 50% ont déjà initié le FSL. 76% des MG interrogés se sont dit prêts à réaliser l’éducation initiale du patient. Mais, de manière contradictoire, 41% des praticiens, ne se sentent pas aptes à montrer le dispositif, sa pose et son fonctionnement et pour presque 50% d’entre eux, délèguent cette tâche (IDEL, ASALEE, pharmacien). Respectivement parmi les 54 pharmaciens et les 57 IDEL, 90% et 93% sont favorables à réaliser l’éducation initiale du patient. Au cours des entretiens, les médecins généralistes initient déjà le FSL. Par des problématiques de manque de temps, les médecins ne sont pas en mesure de pouvoir réaliser l’éducation thérapeutique, eux même. Celle-ci doit être déléguée. Les IDE ASALEE apparaissent être la solution. Discussion et conclusion : l’initiation du Freestyle suscite un vif intérêt des médecins généralistes mais l’éducation thérapeutique initiale doit être déléguée. Dans cette tâche, l’IDE ASALEE semble être l’acteur privilégié et les IDEL et les pharmaciens acceptent, eux aussi d’y participer. À la suite de notre entretien, la création d’une plateforme permettrait d’être une solution et un support à l’éducation thérapeutique.
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