"2004" . . "rural, source" . "ruissellement" . . "Sources, flux et bilan des retomb\u00E9es atmosph\u00E9riques de m\u00E9taux en Ile-de-France" . "hydrocarbure" . "La pollution de l\u2019air r\u00E9sulte de multiples facteurs anthropiques. La nature dynamique de l\u2019atmosph\u00E8re facilite ensuite le transport des particules \u00E9mises \u00E0 diff\u00E9rentes \u00E9chelles spatiales. Ces apports anthropiques sont d\u00E9pos\u00E9s suivant diff\u00E9rents processus sur tous les types de milieux, tant urbains que ruraux, en les affectant plus ou moins irr\u00E9m\u00E9diablement. De nombreux travaux ont cherch\u00E9 \u00E0 \u00E9valuer les quantit\u00E9s d\u00E9pos\u00E9es sur ces diff\u00E9rents milieux sans toutefois tenter d\u2019en d\u00E9terminer la repr\u00E9sentativit\u00E9. Sous le vocable repr\u00E9sentativit\u00E9, nous incluons la comparaison avec les autres voies d\u2019introduction de tels polluants dans les milieux consid\u00E9r\u00E9s. Les principaux objectifs de ce travail sont d\u2019une part, d\u2019am\u00E9liorer les connaissances sur les quantit\u00E9s de m\u00E9taux et d\u2019hydrocarbures d\u00E9pos\u00E9es en les comparant aux autres voies d\u2019apport pour chaque type de milieu et d\u2019autre part, d\u2019identifier leur principale origine. Pr\u00E9alablement \u00E0 la quantification des flux de d\u00E9position, nous avons proc\u00E9d\u00E9 \u00E0 une comparaison des protocoles de collecte des d\u00E9p\u00F4ts atmosph\u00E9riques totaux, montrant que la collecte n\u2019\u00E9tait ni d\u00E9pendante du mat\u00E9riau utilis\u00E9 pour les entonnoirs, ni de la dur\u00E9e de la p\u00E9riode de collecte. Par contre, le rin\u00E7age des entonnoirs a montr\u00E9 un apport plus important lors des collectes hebdomadaires que mensuelles, les parts relatives \u00E9tant respectivement 24-40 et 8-18 %. L\u2019\u00E9tude des \u00E9volutions temporelles qui a suivi cette \u00E9tape de validation a montr\u00E9 globalement une absence de variation saisonni\u00E8re sur la p\u00E9riode 2001-2002 des m\u00E9taux. Cependant, une baisse significative des flux de d\u00E9position est apparue entre 1994 et 2002 de facteurs respectivement \u00E9gaux \u00E0 16 ; 2,5 ; 4 et 7,5 pour Cd, Cu, Pb et Zn \u00E0 Cr\u00E9teil. Les quantit\u00E9s se d\u00E9posant sur la r\u00E9gion Ile-de-France, similaires sur les zones urbaines et semi- urbaines (? 20 t.an-1 pour les \u00E9l\u00E9ments Ba, Cu, Pb et Sr) malgr\u00E9 une surface quatre fois plus importante dans le second cas, ont permis de constater l\u2019importance des flux de d\u00E9positions en zone urbaine. A l\u2019\u00E9chelle du bassin de la Seine, les quantit\u00E9s d\u00E9pos\u00E9es par la voie atmosph\u00E9rique sont du m\u00EAme ordre de grandeur que celles pr\u00E9sentes dans les mati\u00E8res en suspension de la Seine \u00E0 l\u2019estuaire de son bassin, avec des rapports compris entre 0,8 et 4,8 pour des \u00E9l\u00E9ments tels que Al, Cd, Co, Cu, Fe, Mn, Ni, Pb et Zn. La comparaison des flux de d\u00E9position avec les autres apports s\u2019est effectu\u00E9e en zones agricole et urbaine. Dans le premier cas, les retomb\u00E9es atmosph\u00E9riques sont apparues comme la voie pr\u00E9pond\u00E9rante des apports de Cu, Ni et Pb, alors que le Cd est majoritairement apport\u00E9 par les intrants agricoles. Ces deux modes d\u2019apport engendrent une accumulation de Cd, Ni et Pb dans les horizons de surface avec un taux annuel respectivement de 0,33 ; 0,014 et 0,014 % et une diminution du Cu de 0,024 % par an. En zone urbaine, les retomb\u00E9es atmosph\u00E9riques ont \u00E9t\u00E9 compar\u00E9es aux ruissellements de toitures et de chauss\u00E9es. Ainsi, l\u2019apport atmosph\u00E9rique est la voie pr\u00E9pond\u00E9rante d\u2019introduction de m\u00E9taux et d\u2019hydrocarbures, \u00E0 l\u2019exception des \u00E9l\u00E9ments Cu, Pb, Ti et Zn \u00E9mis majoritairement par les toitures. Cependant, les apports atmosph\u00E9riques sont inf\u00E9rieurs, de l\u2019ordre de 1,5 \u00E0 27 fois suivant les \u00E9l\u00E9ments, aux apports occasionn\u00E9s par le lavage de la voirie. L\u2019\u00E9tude des sources atmosph\u00E9riques d\u2019a\u00E9rosols a permis l\u2019obtention d\u2019outils permettant la caract\u00E9risation des principales sources de rejets atmosph\u00E9riques de m\u00E9taux. Ainsi, les diff\u00E9rents types d\u2019a\u00E9rosols consid\u00E9r\u00E9s ont pu \u00EAtre clairement distingu\u00E9s suivant diff\u00E9rents \u00E9l\u00E9ments et rapports d\u2019\u00E9l\u00E9ments. L\u2019utilisation des outils obtenus sur les donn\u00E9es de retomb\u00E9es atmosph\u00E9riques ne semble cependant pas permettre une distinction des diff\u00E9rents apports anthropiques et terrig\u00E8nes du fait des ph\u00E9nom\u00E8nes de m\u00E9lange atmosph\u00E9riques" . "validation" . "Sources, flux et bilan des retomb\u00E9es atmosph\u00E9riques de m\u00E9taux en Ile-de-France" . "retomb\u00E9es totales" . "outil d\u2019identification" . . "impact" . "agrosyst\u00E8me" . "urbain" . "m\u00E9taux traces" . . "Sources, fluxes and balance of atmospheric deposition of metals in the Ile-de-France region" . "Th\u00E8ses et \u00E9crits acad\u00E9miques" . . . "Text" . .