. . "Zones sous-m\u00E9dicalis\u00E9es" . "Des centres de soins sans rendez-vous sont-ils une solution appropri\u00E9e pour diminuer l'engorgement des urgences et am\u00E9liorer l'acc\u00E8s aux soins en zone sous-m\u00E9dicalis\u00E9e ?, une \u00E9tude transversale multicentrique" . "Cabinets m\u00E9dicaux" . "continuit\u00E9 des soins" . "Des centres de soins sans rendez-vous sont-ils une solution appropri\u00E9e pour diminuer l'engorgement des urgences et am\u00E9liorer l'acc\u00E8s aux soins en zone sous-m\u00E9dicalis\u00E9e ?, une \u00E9tude transversale multicentrique" . . . . . "Relations interprofessionnelles dans le domaine de la sant\u00E9" . "Continuit\u00E9 des soins" . . "Consultation m\u00E9dicale" . . . "H\u00F4pitaux -- Services des urgences -- Charente-Maritime (France)" . . "zones sous-m\u00E9dicalis\u00E9es" . . "consultation sans rendez-vous" . . . . "Th\u00E8ses et \u00E9crits acad\u00E9miques" . . . "2015" . "urgence" . . . . . "Introduction : La d\u00E9mographie m\u00E9dicale actuelle r\u00E9sulte d'une politique de ma\u00EEtrise des co\u00FBts de sant\u00E9 en limitant le nombre de prescripteurs. La volont\u00E9 d'une nouvelle g\u00E9n\u00E9ration de praticiens, de privil\u00E9gier la qualit\u00E9 de vie, va \u00E9galement contribuer \u00E0 diminuer le temps m\u00E9dical disponible. Aujourd'hui, les urgences occupent une place pr\u00E9pond\u00E9rante dans la prise en charge des cas \u00AB non urgents \u00BB. Des solutions alternatives ont \u00E9t\u00E9 mises en place \u00E0 l'\u00E9tranger pour am\u00E9liorer l'acc\u00E8s aux soins et diminuer l'engorgement des urgences. L'objectif principal de cette \u00E9tude \u00E9tait de d\u00E9terminer la proportion de patients se pr\u00E9sentant de fa\u00E7on spontan\u00E9e aux urgences, qui aurait accept\u00E9 de s'adresser \u00E0 un centre de soins sans rendez-vous. Mat\u00E9riel et m\u00E9thode : Il s'agit d'une \u00E9tude transversale, par questionnaire, simultan\u00E9e, multicentrique sur 5 centres d'accueil d'urgences du sud Charente-Maritime, pendant 3 semaines 7j/7 et 24h/24. La population cible concernait toute personne se pr\u00E9sentant de fa\u00E7on spontan\u00E9e aux urgences sans avoir \u00E9t\u00E9 examin\u00E9e au pr\u00E9alable par un m\u00E9decin. R\u00E9sultats : L'\u00E9tude portait sur 440 patients. Le nombre moyen de passage en semaine \u00E9tait de 64,6 par jour en semaine, 58,5 le weekend. La proportion de patients qui se sont pr\u00E9sent\u00E9s entre 8h et 22h \u00E9tait de 89,1%. Les patients pensaient \u00E0 58,2% qu'un m\u00E9decin g\u00E9n\u00E9raliste aurait pu g\u00E9rer leur probl\u00E8me de sant\u00E9. Ils expriment majoritairement une difficult\u00E9 pour obtenir un rendez-vous rapide. Les patients ayant consult\u00E9 aux urgences pour une avance de frais difficile repr\u00E9sente 3,5% des patients. Les patients \u00E9taient \u00E0 53,8 % favorables pour une solution alternative, 19,1 % des patients y \u00E9taient d\u00E9favorables. Les patients qui ne savaient pas si leur probl\u00E8me actuel aurait pu \u00EAtre pris en charge par une structure alternative repr\u00E9sente 27 %. Seul le niveau d'urgence ressentie (p = 0,004) et une prise en charge possible par un m\u00E9decin g\u00E9n\u00E9raliste (p < 0,001) entra\u00EEnaient une modification significative pour l'acceptation d'une solution alternative. Conclusion : Cette \u00E9tude montre que les patients venus d'eux m\u00EAme aux urgences accepteraient majoritairement de se rendre dans un centre de consultation sans rendez-vous rempla\u00E7ant ainsi les urgences et ce quel que soit le motif de consultation. N\u00E9anmoins de part leur vocation pour les prises en charge des cas aigus uniquement ces syst\u00E8mes de consultation sans rendez-vous ne peuvent se concevoir qu'en compl\u00E9ment des cabinets m\u00E9dicaux existants et non en substitution." . . "Text" . .