"Th\u00E8ses et \u00E9crits acad\u00E9miques" . . "Efficacit\u00E9 \u00E0 long terme des thiopurines dans le maintien de la r\u00E9mission clinique dans la rectocolite h\u00E9morragique" . . "Thiopurine S-m\u00E9thyltransf\u00E9rase" . "Efficacit\u00E9 \u00E0 long terme des thiopurines dans le maintien de la r\u00E9mission clinique dans la rectocolite h\u00E9morragique" . "Rectocolite h\u00E9morragique" . . . . "thiopurines" . "intol\u00E9rance" . "rectocolite h\u00E9morragique" . . . . . "Introduction : La Rectocolite H\u00E9morragique (RCH) est une maladie inflammatoire chronique de l'intestin, dont le traitement comporte une phase d'induction puis une phase de maintien de la r\u00E9mission clinique. L'objectif de notre \u00E9tude est d'\u00E9valuer l'efficacit\u00E9 et la tol\u00E9rance \u00E0 long terme des thiopurines dans le maintien de la r\u00E9mission clinique, et de rechercher des facteurs pr\u00E9dictifs d'\u00E9chec th\u00E9rapeutique. Mat\u00E9riel et M\u00E9thodes : Dans cette \u00E9tude r\u00E9trospective, effectu\u00E9e au CHU de Poitiers, ont \u00E9t\u00E9 inclus les patients ayant une RCH trait\u00E9s par thiopurines seules ou associ\u00E9es aux aminosalicyl\u00E9s pendant plus de 6 mois. Des donn\u00E9es cliniques, paracliniques et d\u00E9mographiques ont \u00E9t\u00E9 recueillies au d\u00E9but de la maladie, \u00E0 6 mois de traitement (T0) et au moment de la survenue d'un \u00E9chec th\u00E9rapeutique. R\u00E9sultats : Cent trente patients (hommes 52%, \u00E2ge moyen 46 +/-13ans) ont \u00E9t\u00E9 inclus. La maladie \u00E9tait majoritairement colique gauche (53%) et pancolique (35%). Les indications des thiopurines \u00E9taient principalement la corticod\u00E9pendance, la corticor\u00E9sistance, une pouss\u00E9e s\u00E9v\u00E8re ou une maladie \u00E9volutive. La dur\u00E9e m\u00E9diane de traitement \u00E9tait de 42 (7-215) mois avec une dur\u00E9e m\u00E9diane de suivi de 86 (55-230) mois. A 60 mois, 36 % (n=47) des patients \u00E9taient toujours sous traitement. Les facteurs associ\u00E9s \u00E0 un \u00E9chec th\u00E9rapeutique en analyse univari\u00E9e \u00E9taient l'\u00E9tat clinique \u00E0 6 mois du d\u00E9but du traitement (RR 1,98 ; p=0,04) et le fait d'\u00EAtre plus \u00E2g\u00E9 au diagnostic (RR 1,02 ; p=0,0363). En analyse multivari\u00E9e, seul l'\u00E9tat clinique \u00E0 6 mois \u00E9tait significativement associ\u00E9 \u00E0 un \u00E9chec (HR 2,06 ; p=0,03). Le taux de complications durant le traitement \u00E9tait de 31% (n=40), avec 7% (n=9) ayant entrain\u00E9 un arr\u00EAt du traitement. La majorit\u00E9 des complications \u00E9taient h\u00E9matologiques et h\u00E9patologiques. Conclusion : Dans cette \u00E9tude, les thiopurines semblent \u00EAtre un traitement efficace dans le maintien de la r\u00E9mission clinique chez les patients atteints de RCH, en tenant compte le balance b\u00E9n\u00E9fice/risque du traitement, surtout chez les patients \u00E2g\u00E9s. La majorit\u00E9 des complications et des rechutes sous traitement surviennent dans les 5 premi\u00E8res ann\u00E9es, mais il para\u00EEt n\u00E9cessaire de maintenir une surveillance r\u00E9guli\u00E8re \u00E0 long terme." . . . . . "2016" . . "Text" . . "r\u00E9mission clinique" . . .