. . . "Th\u00E8ses et \u00E9crits acad\u00E9miques" . . "Phytolithes, interactions sol-plante et pal\u00E9oenvironnements" . "PHYTOLITHS, SOIL-PLANT INTERACTIONS AND PALEOENVIRONMENTS" . "Phytolithes, interactions sol-plante et pal\u00E9oenvironnements" . . . "Phytolithes" . . "LES PHYTOLITHES SONT DES PARTICULES D'OPALE-A (SIO#2 NH#2O) MICROMETRIQUES QUI PRECIPITENT DANS ET ENTRE LES CELLULES DES TISSUS VEGETAUX VIVANTS. LE BUT DE CE TRAVAIL A ETE DE DEVELOPPER L'ETUDE DES PHYTOLITHES AFIN DE MIEUX CONTRAINDRE LA DYNAMIQUE DES SOLS ET LES RECONSTITUTIONS PALEOENVIRONNEMENTALES DANS LA ZONE INTERTROPICALE. TROIS ETUDES SONT PRESENTEES: 1) LE CYCLE BIOGEOCHIMIQUE DU SILICIUM EN FORET DENSE (DIMONIKA, CONGO) EST ESTIME. ON MONTRE QUE ENTRE 2 ET 7.5% DE L'APPORT AU SOL EN SILICIUM BIOGENIQUE ALIMENTENT UN POLE PHYTOLITHIQUE STABLE. POUR QUE LE SYSTEME SOIT MAINTENU A L'EQUILIBRE, LA VEGETATION DOIT ABSORBER DU SILICIUM DISSOUS PROVENANT DE L'ALTERATION, AUTREMENT DISPONIBLE POUR DES NEOFORMATIONS OU UNE EXPORTATION HORS DU SYSTEME, DANS LES EAUX DE LESSIVAGE. LA VEGETATION AUGMENTE DONC LE TAUX D'ALTERATION SANS AUGMENTER LE TAUX DE DENUDATION DANS CET ENVIRONNEMENT. 2) L'ANALYSE MORPHOLOGIQUE D'ASSEMBLAGES PHYTOLITHIQUES ISSUS DE SEDIMENTS LACUSTRES (LAC SINNDA, CONGO ET LAC DE GUIERS, SENEGAL), MONTRE QUE LES PHYTOLITHES SONT DES TRACEURS PRECIS DE LA DYNAMIQUE DES DIFFERENTES FORMATIONS HERBACEES EN C4 QUI NE SONT DISCRIMINABLES NI PAR ANALYSE POLLINIQUE NI PAR ANALYSE ISOTOPIQUE DU CARBONE. CE RESULTAT EST DE PREMIERE IMPORTANCE POUR L'ETUDE DE LA DYNAMIQUE DES ZONES BIOGEOGRAPHIQUES INTERTROPICALES ET DES PHASES CLIMATIQUES OU ANTHROPIQUES ASSOCIEES. 3) LES ETUDES MORPHOLOGIQUE, QUANTITATIVE ET EN MICROSPECTROSCOPIE INFRAROUGE DE PHYTOLITHES DE SOL PERMETTENT DE TRACER LES PROCESSUS DE TRANSLOCATION, DE DISSOLUTION ET DE MELANGE PARTICULAIRE AU SEIN DU PROFIL. ON MONTRE QUE MALGRE CES PERTURBATIONS, LES ASSEMBLAGES PHYTOLITHIQUES DU SOL PEUVENT ETRE INTERPRETES EN TERME PALEOENVIRONNEMENTAL" . . "1996" . "Text" . . .