"1994" . . "Biph\u00E9nyles" . "Clonage" . . . "Lindane" . "X\u00E9nobiotiques" . . . "\u00C9tude microbiologique et g\u00E9n\u00E9tique de bact\u00E9ries du sol capables de d\u00E9grader des compos\u00E9s x\u00E9nobiotiques chlor\u00E9s en a\u00E9robiose" . "\u00C9tude microbiologique et g\u00E9n\u00E9tique de bact\u00E9ries du sol capables de d\u00E9grader des compos\u00E9s x\u00E9nobiotiques chlor\u00E9s en a\u00E9robiose" . "Th\u00E8ses et \u00E9crits acad\u00E9miques" . . . "Le but de ce travail est la recherche et l'\u00E9tude de souches bact\u00E9riennes du sol capables de d\u00E9grader des composes x\u00E9nobiotiques chlor\u00E9s en culture pure a\u00E9robie et la caract\u00E9risation de certains g\u00E8nes impliqu\u00E9s dans ce processus. Les mol\u00E9cules choisies sont le lindane, compose x\u00E9nobiotique particuli\u00E8rement r\u00E9calcitrant \u00E0 l'attaque microbienne et les chlorobip\u00E9enyles plus ais\u00E9ment biod\u00E9gradables. En utilisant un mode de culture biphasique liquide/liquide combin\u00E9 \u00E0 des hybridations, trois souches bact\u00E9riennes nomm\u00E9es A1, B1 et B4, caract\u00E9ris\u00E9es respectivement comme une P. stutzeri et deux Pseudomonas sp., ont \u00E9t\u00E9 isol\u00E9es de s\u00E9diments de la Seine. Elles sont capables de cro\u00EEtre en culture pure sur biph\u00E9nyle, 3-chloro- et 4-chlorobiph\u00E9nyle apport\u00E9s comme unique source de carbone et d'\u00E9nergie. En utilisant la m\u00EAme m\u00E9thode de criblage, aucun microorganisme capable de d\u00E9grader le lindane n'a \u00E9t\u00E9 isol\u00E9 \u00E0 partir de sols trait\u00E9s par cet insecticide. Chez chacune des bact\u00E9ries A1, B1 et B4, les g\u00E8nes codant pour la 2,3-dihydroxybiph\u00E9nyle dioxyg\u00E9nase, l'enzyme responsable de l'ouverture du cycle aromatique le moins chlor\u00E9 du chlorobiph\u00E9nyle, ont \u00E9t\u00E9 clon\u00E9s puis s\u00E9quenc\u00E9s. Par comparaison avec le g\u00E8ne bphC de la souche KF707 isol\u00E9e au Japon par Furukawa, nous avons observe une homologie dans les s\u00E9quences nucl\u00E9iques de l'ordre de 98% et de 95% entre les acides amines. Ceci souligne la grande conservation de cette dioxyg\u00E9nase entre diff\u00E9rentes pseudononas isol\u00E9es du sol en des lieux g\u00E9ographiquement tr\u00E8s distants. Avec le g\u00E8ne bphC de la souche P. paucimobilis Q1, une faible homologie entre les s\u00E9quences nucl\u00E9iques (30,7%) et prot\u00E9iques (24,3%) a \u00E9t\u00E9 observ\u00E9e. Ceci confirme l'existence de plusieurs familles de 2,3-dihydroxybiph\u00E9nyle dioxyg\u00E9nases." . . . "Text" . "A\u00E9robiose" . . "Expression g\u00E9nique" . . . . "Microbiology and genetic study of the degradation of xenobiotic compounds by bacterial strains in aerobic conditions" . "S\u00E9quen\u00E7age des acides nucl\u00E9iques" . . . . .