"Text" . "2022" . . . . . "La mise en \u0153uvre du Code mondial antidopage par les \u00C9tats" . . "La mise en \u0153uvre du Code mondial antidopage par les \u00C9tats" . . . . . "Sports -- Droit" . "Le point de d\u00E9part de la r\u00E9flexion est bas\u00E9 sur une observation : celle du caract\u00E8re opposable de plus en plus visible des normes \u00E9labor\u00E9es par les entit\u00E9s de droit priv\u00E9. Il s'agit plus pr\u00E9cis\u00E9ment des standards de l'Agence mondiale antidopage (simple fondation de droit priv\u00E9) qui rev\u00EAtent une nature contraignante \u00E0 l'\u00E9gard des \u00C9tats par le truchement d'un trait\u00E9 international. En effet, dans la Convention internationale de lutte contre le dopage de l'UNESCO \u00E9labor\u00E9e en 2005, les pouvoirs publics se sont engag\u00E9s \u00E0 appliquer le Code mondial antidopage. Cet accord international permet ainsi aux normes de l'Agence de se diffuser au sein des ordres juridiques nationaux ; les \u00C9tats n'h\u00E9sitent ainsi pas \u00E0 modifier leurs lois internes afin de se conformer aux exigences du Code. Toutefois, cette application du droit antidopage ne se fait pas sans heurt, d\u00E8s lors que certaines r\u00E8gles destin\u00E9es aux athl\u00E8tes suscitent des craintes l\u00E9gitimes en termes de respect des droits de l'homme. Les \u00C9tats doivent ainsi concilier diverses obligations internationales r\u00E9sultant d'une part, de la Convention internationale de lutte contre le dopage, et de l'autre, des engagements issus des trait\u00E9s de protection des droits de l'homme et autres principes constitutionnels, sans oublier le droit de l'Union europ\u00E9enne qui repr\u00E9sente \u00E9galement un autre obstacle potentiel \u00E0 la mise en \u0153uvre du Code mondial antidopage." . . "The starting point of the reflection is based on one observation: the binding nature becoming more and more visible of the standards developed by private law entities. Specifically, the standards of the World Anti-Doping Agency, a simple private law foundation, are legally binding on States through an international treaty. Indeed, in the UNESCO International Convention against Doping developed in 2005, public authorities committed themselves to implement the World Anti-Doping Code. Thus, this treaty expressly enshrines two of the Agency's international standards by giving them treaty status. This international agreement thus allows the standards of the World Anti-Doping Agency to be disseminated within national legal systems; States do not hesitate to amend their domestic laws to comply with the requirements of the Code. However, this application of anti-doping law is not without its problems, since certain rules for athletes raise legitimate concerns in terms of respect for human rights. States must therefore reconcile various international obligations arising from the International Convention against Doping on the one hand, and from human rights treaties and other constitutional principles on the other, not to mention European Union law, which represents another potential obstacle to the implementation of the World Anti-Doping Code." . . "Th\u00E8ses et \u00E9crits acad\u00E9miques" . . "Soft law" . "Droit antidopage" . "Implementation of the World Anti-Doping Code by States" . . . . "Dopage dans les sports -- Droit" . . "Droit du sport" . . .